Bonjour à toutes et tous,
Voilà, une petite expérience qui me laisse songeur sur de nombreux aspect...
Admettons qu'un pulse laser comprimé (c'est à dire que arrive sur un prisme. Nous savons que le prisme va séparer angulairement toutes les composantes fréquentielles de l'onde (spectre).
Maintenant, ajoutons un détecteur "théorique" qui récupère l'énergie émise dans un angle très faible. La lumière parvenant au détecteur est donc monochromatique (entre et ), et à support temporel très grand.
Mes questions :
1) Pour un angle donné le détecteur mesure une puissance non nulle sur une longue durée, comme le pulse de départ présente de l'énergie sur un support temporel plus étroit, ne peut on pas parler d'une sorte de cohérence entre onde de fréquences différentes ?
En effet, cette superposition d'onde monochromatiques interfèrent destructivement loin du pulse, et constructivement à l'endroit du pulse (dans l'espace-temps).
Ce type d'interférence serait différent de celui plus habituel, car d'habitude on a des ondes de même fréquence qui interférent spatialement.
Alors que dans ce cas, c'est comme si ces ondes de fréquences différentes interféraient spatialement et temporelement ? Une interférence constructive confiné spatialement et temporelement...
2) Que ce passe t'il physiquement si un pulse comprimé passe à travers d'un filtre très sélectif (idem avec angle faible en sortie du prisme) ? Recevons nous de l'énergie avant même que le pulse ne soit passer au travers du filtre (et oui, car l'onde monochromatique est à support temporel infini) ?
3) Si nous focalisons les rayons en sortie du prisme sur le détecteur, observons nous de l'énergie sur la durée du pulse de départ, ou sur la plus longue durée d'un des composantes monochromatiques ?
Autres questions dans la même veine :
4) Imaginons un disque plein d'un diamètre énorme, il est percé de trous de la taille du faisceau d'un laser très monochromatique. Ce disque est en rotation très rapide...
Le faisceau monochromatique est donc haché, si il est haché suffisament vite, on peut avoir (théoriquement au moins) un pulse très court, donc un pulse au domaine fréquentielle très grand. Quelle phénomène physique interviendrait au niveau du troue pour générer ces nouvelles fréquences ? Que ce passe t-il pour les photons ?
Comme vous l'aurez remarquer, mon problème provient de l'interprétation physique de la possibilité de décomposer une onde quelquonc en onde plane dans certaine conditions expérimentale.
Merci à vous pour vos réponses, qui j'en suis sûr m'en apprendront beaucoup.
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