Bonsoir !!!
Pour commencer mon entrée (et oui, je suis nouveau), je me pose une colle depuis peu. Ce qui est étrange, c'est que j'aurais dû me la poser depuis bien plus longtemps, quoiqu'il en soit, en voici le sujet...
En cinématique galiléenne, tout le monde sait que, lors d'un choc élastique, l'impulsion totale des particules entrant en scène est conservée, ie l'impulsion totale en voie d'entrée est égale à l'impulsion totale en voie de sortie (d'ailleurs, cela marche aussi en cinématique einsteinienne, mais bon c'est pas le plus important, vous allez comprendre pourquoi). Chose intéressante, c'est que la notion de choc élastique est alors clairement invariante par transformation de Galilée (autrement dit, si un choc est élastique dans un référentiel galiléen, il le reste dans tout autre référentiel galiléen), à la condition suffisante que la masse soit une grandeur indépendante de l'état de mouvement de chacun des corps (sous-entendus ponctuels, je préfère préciser) entrant en scène.
Je propose alors le problème "réciproque" suivant. Pour chaque particule, dans un référentiel fixé, j'associe la grandeuroù
est simplement une fonction de la vitesse qui soit invariante par rotation (hypothèse d'isotropie). Supposons que, pour une réaction du type [TEX]a+b\rightarrow a+b[\TEX], je dispose, dans un référentiel galiléen, de la loi
, les indices
et
désignants chacun les grandeurs des voies d'entrée, de sortie respectivement (cette loi définit ainsi un processus élastique).
Supposons alors que dans toute autre référentiel galiléen, la loi est encore valide (invariante, donc) :, où le
dénote l'écriture de la loi dans un autre référentiel galiléen (techniquement, on a la formule
permettant de relier les vitesses entre elles, etc.). En d'autres termes, on postule l'invariance de l'élasticité des processus dans les changements de référentiel galiléen.
La question est la suivante : l'invariance de l'élasticité des processus dans les changements de référentiel galiléens est-elle une condition nécéssaire pour que les fonctionssoient des constantes (qui permettent, à un facteur d'échelle près, de définir la masse de chaque particule ponctuelle) ?
Voilà, j'attends de voir quelles discussions on peut envisager là-dessus. En ce qui me concerne, j'ai des résultats partiels sur ce "théorème", notamment le théorème est établi si l'on suppose que toutes les particules sont affublées de la même fonction(en d'autres termes, la conséquence est qu'elles ont la même masse).
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