Bonjour,
Les particules élémentaires sont réparties en deux grandes familles, les bosons de jauges (vecteurs des intéractions) et les fermions (interagissant entre eux). Partant de ce constat, j'aurais envie de dire que seuls les fermions représentent la véritable matière, les bosons vecteurs ne servant qu'à l'interprétation des interactions à distance. On retrouverait alors une certaine classification particule/rayonnement, qu'on avait perdue en introduisant les quanta d'énergie pour la lumière.
Cependant, je remarque deux choses : Tout d'abord, les bosons faibles sont massifs, ce qui va à l'encontre de ce que j'ai dit plus haut. S'ils ont une masse, on peut difficilement les exclures des particules matèrielle. Ensuite les gluons subissent eux aussi l'interaction qu'ils véhiculent. Arg décidemment on ne s'en sort pas.
Bref ma question est la suivante, la classification bosons/fermions ne serait-elle pas plus profonde qu'une simple différence de "spin-statistique" ? A quoi conduirait un modèle d'interaction faible avec des bosons non massifs et un modèle d'intéraction forte avec des bosons vecteurs non chargés ?
Si de (deux) tels modèles pouvait-être construit permettrait-il de donner un sens à la classification particule/rayonnement que j'ai cité ?
Moi même en me relisant j'ai l'impression de spéculer fortement sur pas grand chose, mais j'ai quand même envie de creuser cette apparente dissymétrie entre bosons et fermions. Par exemple, le fait qu'il n'existe pas de fermions vecteurs d'interaction ne me parait pas anodin.
Bonne journée (nuit...)
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