Bonjour,
Quelques réflexions sans doute dues à mon age.
L’idée serait d’introduire le plus tard possible le concept de temps :
En MQ on a des états IN> , des états OUT> reliés par des amplitudes de transition.
L’ensemble des états correspondants à des mesures effectuées par exemple sur un meme type de particule y forment un nuage de points. dans un espace vectoriel H.
Prenons 2 de ces points. Si l’on imagine que l’on doit associer à chacun un temps t, on se pose forcément la question de ce qui se passe entre t1 et t2.
Et là on a deux impasses.
La première est du type fente de Young : par ou passe la particule au moment il change de demi espace ? Réponse classique : ne pas parler d’états non mesurés.(ceux n’appartenant pas au nuage de points)
La deuxième n’envisage pas un chemin reliant les deux états, mais considère que le premier état suit un trajet déterministe puis mystérieusement se projette sur l’état 2 : deuxième impasse bien connue. celle du collapse de la fonction d’onde.
Si l’on considère que le temps temps ne s’écoule pas entre deux tels états ces problèmes disparaissent (pas de déterminisme ni de causalité).
Ceci dit en pratique comment faire émerger le temps ?
Partant d’un état IN> on se propose de vérifier les prévisions de la MQ.
On effectue une même mesure « simultanée » sur un grand nombre de particules issues d’un meme état initial et on a deux possibilités si l’on connait l’hamiltonien :
On regarde l’heure sur l’horloge atomique on note t et on vérifie si les OUT> vérifient les statistiques quantiques à ce moment.
Autre possibilité : A partir des statistiques et du hamiltonient on détermine le temps écoulé t compatible et on vérifie l’heure sur l’horloge atomique pour voir si elle suit bien les règles de la mécanique quantique!
Dans les deux cas on passe au macroscopique
Pour la définition de la simultanéité des OUT> (relativement à un état IN>) il y a une loi statistique à vérifier et je verrais bien là une histoire de khi deux à la base de cette définition.
Dans ce sens le temps serait un notion de type macroscopique comme la notion de température. Pas plus de temps que de température pour une molécule d’eau isolée.
Je ne me fais pas trop d’illusions sur la cohérence de ce qui précède mais j’aimerais savoir s’il y a eu des approches ce type.
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