Bonjour je prépare le capes de physique chimie et j'ai besoin de connaître le principe général de fonctionnement d'un RLCmètre en mode mesure d'inductance. Si qqn pouvait me le dire en quelques lignes , je lui en serai très reconnaissant .
Merci à tous !
Bonjour.
Très rapidement, car je suis pressé.
Cela dépend du modèle. Mais en gros, on injecte un courant alternatif constant et on mesure la tension aux bornes du composant. On mesure la composante de la tension en phase avec le courant, ce qui permet de calculer la partie résistive, et on mesure la composante de la tension en quadrature (déphasée de +/- 90°) avec le courant, ce qui donne la partie réactive. La mesure se fait simultanément avec une "détection synchrone".
Plus de détails demain, s'il 'avère nécessaire.
Au revoir.
merci pour ton explication , c'est exactement ce que je cherchais , sais tu si c'est le principe de fonctionnement le plus répendu des RLCmètres ou y-a-t-il bcp d'autres principes de fonctionnement?
Bonjour.
Le principe de fonctionnement que j'ai donne hier est celui des impédancemètres actuels. Mais avant l'apparition du transistor et du microprocesseur, etc., on savait mesurer des impédances. C'était plus long et compliqué. On utilisait des "ponts de mesure" pour condensateurs et selfs, comme on utilisait le pont de Wheatstone pour des résistances. Sauf qu'il fallait des ponts spécialisés. On utilisait aussi des Q-mètres.
Actuellement on peut trouver des contrôleurs bon marche (quelques dizaines d'euros) qui mesurent les capacités et des inductances comme ils mesurent des résistances. Évidemment ils ne mesurent que la partie réactive et travaillent à fréquence fixe.
Au revoir.
Le principe de la détection synchrone dans ce cas là, je ne comprends pas. Je connais le principe lorsqu'on effectue une démodulation d'une signal comme dans le cadre des ondes radios. On multiplie notre signal reçu modulé par un signal de même fréquence que la porteuse. On obtient une expression qui ressemble à Acos (2W-w)t + ...Bcoswt en sortie du multiplieur et on filtre avec un passe bas et on récupère notre signal d'origine.
Mais je ne comprends pas le fonctionnement dans ce cadre précis. Est-ce que vous pourriez développer le fonctionnement.
Merci d'avance.
Bonjour.Envoyé par soif2savoir
La détection synchrone sert à mesurer le signal en phase avec la référence et le signal déphasé de 90°. Cela permet de calculer le déphasage du signal par rapport à la référence (le signal appliqué au dipôle que l'on mesure).
Par exemple, si vous appliquez une tension Vcos(ωt) à un dipôle, le courant sera de la forme Icos(ωt+φ). Si vous multipliez ce signal par cos(ωt), vous obtiendrez une valeur moyenne proportionnelle à cos(φ), et si vous la multipliez par sin(ωφ) vous obtiendrez une valeur moyenne proportionnelle à sin(φ). Ceci vous permet de calculer la partie résistive et la partie réactive du dipôle.
Au revoir.
Merci bien. Je suis allé réviser mes relations de trigonométrie et je commence à comprendre. Lorsque le filtre a fait son travail. On a accès a sinφ et cosφ et la machine fait le calcul suivant pour une bobine par exemple tanφ=Lw/r =>L=r.tanφ/w Est-ce que c'est plus ou moins ça? Je dois dire une bétise vu qu'on a pas r avec ce que je raconte.
Re.
C'est bien ça.
Dans certains appareils la machine affiche directement tan(θ) = R/Lω qui est une grandeur utilisée souvent pour donner les pertes d'une self (à la place du Q).
Et le 'r' (ou 'R') vous l'avez toujours à cause des pertes des selfs ou condensateurs.
A+
Je ne vous suis plus. Comment a-t-on accès à ses pertes? Elle vont consommer de la puissance active donc UIcosφ qui est égale rI². Il suffit que la machine fasse le rapport Ucosφ/I=r
Je ne vois que ca. Et merci de vos réponses claires et précises. C'est chouette.
Re.
En gros c'est ça qui est fait. Peut-être aussi r = (|V|/|I|). cosθ.
Mais ça revient au même.
A+
