Bonjour
La terre est t'elle electriquement neutre?
Merci
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Bonjour
La terre est t'elle electriquement neutre?
Merci
C'est plus compliqué qu'il n'y parait comme question... déjà est-ce qu'on parle de la terre sans compter l'atmosphère, ou alors de la terre + l'atmosphère, mais pas la magnétosphère, ou alors le tout, etc, est-ce qu'on parle d'une charge instantanée ou d'une charge moyenne sur une durée assez longue, etc.
L'existence de la foudre (et pas seulement les éclairs qui vont vers le sol, mais aussi les trucs plus exotiques comme les farfaday ou les elfes, des éclairs rouges qui vont vers la très haute atmosphère) montre qu'il existe des différences de potentiel entre le sol la basse atmosphère et la haute atmosphère et donc localement des charges.
De plus il y a un bombardement incessant de particules chargées qui sont deviées par le champ magnétique, lui même causé par un courant au sein du noyau terrestre...
Bref il y a du courant qui circule un peu partout et charges qui s'accumulent puis se déchargent, cela complique pas mal la question.
En première approximation, on peut tout de même dire que la terre est globalement neutre sur une certaine periode de temps (en effet si une charge positive tendait à devenir significative, la terre attirerait plus de particules négatives qui réduirait cette charge positive et inversement).
m@ch3
Never feed the troll after midnight!
D'ailleurs, l'univers est-il neutre ?
Ou alors : a-t-on autant de protons que d'électrons dans l'univers ? Enfin la question n'a peut-être pas de sens en méca Q, puisque les particules apparaissent et disparaissent aléatoirement.
Quel mécanisme ferait qu'on ait un équilibre dans les effectifs et que l'univers soit devenu neutre ?
bonne question...
au départ quand il n'y avait que du rayonnement, il était nécessairement neutre. Ensuite il y a eu création de paire particules-antiparticules (étant de signes opposé) donc l'univers reste neutre. Et une période d'anhilation-création de paires continue, mais un mécanisme étrange à fait qu'au bout du compte on a quand même plus de particules que d'antiparticules. Ce qui me parait bizarre c'est que l'apparition de cet excès de matière aurait du se faire exactement au même taux pour chaque type de paires (electron-positron, up-antiup, ...) afin de conserver la neutralité.
Cependant la charge électrique est supposée se conserver, donc si pas de charge au départ, pas de charge à l'arrivée. Mais c'est quand même un peu facile
Je pense en revanche que les propriétés d'un univers possédant une charge électrique ont déjà été prédîtes et ne doivent pas coller aux propriétés observées pour notre univers (ce serait donc une preuve expérimentale de la neutralité électrique de l'univers).
Quelqu'un de calé please
m@ch3
Never feed the troll after midnight!
jje m'etais posé ce genre de question et en ajoutant que comme les potentiels ne sont definis qu'a une constante arbitraire près, la difference de potetentiel entre 2 corps isolés pouvait avoir des valeurs énormes.
En fait il suffit de faire le calcul des forces electrostatiques que ferait naitre un déséquilibre des charges pour s'apercevoir que les forces de gravité seraient totalement negligeables.
La terre et les autres corps sont quasi neutre. Si il y a un leger déséquilibre de charges, ce déséquilibre est automatiquement limité par les forces electrostatiques qui prennent naissance etqui obligent vers le retour vers l'équilibre des charges
s
Voici deux ref où sont brièvement décrites les différents mécanismes proposés à ce jour pour expliquer les (tres faibles 10^-9 Gauss environ) champs magnétiques observés dans les galaxies:
http://arxiv.org/abs/hep-ph/0110293
http://arxiv.org/abs/astro-ph/0306443
Well, life is tough and then you graduate !
Enfin, quand on fixe une constante arbitraire, on la fixe pour toute notre étude, la ddp entre 2 corps ne dépend plus d'une constante arbitraire, car il aura fallu prendre la même et la soustraire à elle même .
Une particule de plus sur un miiliard de paires particule-antiparticule créées, si je ne m'abuse.Et une période d'anhilation-création de paires continue, mais un mécanisme étrange à fait qu'au bout du compte on a quand même plus de particules que d'antiparticules
D'ailleurs pourquoi se créent des paires particule-antiparticule (seule la charge diffère), et pas d'autres types de paires ?
Tu connais quoi comme autre paire toi? Et c'est toutes les charges qui sont inversees.
D'ailleurs, si les charges sont opposees, cela devrait etre la meme pour la charge gravitationelle, i.e. la masse grave... ce qui ferait que les antiparticules repousseraient les particules... Pourquoi c'est pas comme ca?
Tes desirs sont desordres. (A. Damasio)
Bonjour,
Actuellement on a 3 milliards de photons (surtout photons du RFC) pour 1 électron.
À une seconde du Bigbang ces photons ont une énergie de 500keV. Donc 2 photons peuvent produire une paire électron positon qui peuvent aussitôt se retransformer en 2 photons, etc. On a donc un brassage intense qui produit en moyenne un électron par photon. L’annihilation de ces paires à un peu plus de une seconde détruit presque toute ces paires et les transforme en photons mais, pour 3 milliards de positons on avait 3 milliards plus un électrons. À la fin de l’hécatombe il subsiste donc un électron pour 3 milliards de photons.
La disparité particule-antiparticule remonte bien avant (10-4 secondes) où la durée de vie d’une particule était pas tout à fait la même que celle d’une antiparticule.
La question initiale m’amène à me poser une question.
Supposons un satellite muni d’un canon d’électron de 100keV. Le potentielle de ce satellite devrait grimper à 100kV et le satellite devrait ainsi devenir un véritable aspirateur à ions positifs!
Cela ne durera pas.... quand il ne pourra plus ejecter des electrons cela se calmera très vite, les forces electrostatiques bloqueront le canon à electron par manque de munitions............Bonjour,
Actuellement on a 3 milliards de photons (surtout photons du RFC) pour 1 électron.
À une seconde du Bigbang ces photons ont une énergie de 500keV. Donc 2 photons peuvent produire une paire électron positon qui peuvent aussitôt se retransformer en 2 photons, etc. On a donc un brassage intense qui produit en moyenne un électron par photon. L’annihilation de ces paires à un peu plus de une seconde détruit presque toute ces paires et les transforme en photons mais, pour 3 milliards de positons on avait 3 milliards plus un électrons. À la fin de l’hécatombe il subsiste donc un électron pour 3 milliards de photons.
La disparité particule-antiparticule remonte bien avant (10-4 secondes) où la durée de vie d’une particule était pas tout à fait la même que celle d’une antiparticule.
La question initiale m’amène à me poser une question.
Supposons un satellite muni d’un canon d’électron de 100keV. Le potentielle de ce satellite devrait grimper à 100kV et le satellite devrait ainsi devenir un véritable aspirateur à ions positifs!
Oui, bien sur, le potentiel de ce satellite va immédiatement grimper et ramener à lui la très grande majorité des électrons émis. Mais il reste tout de même que les ions (d’énergies relativement basses) à l’intérieur d’un grand volume seront ramenés au satellite. Par exemple un satellite de 2m de diamètre avec un canon de 100keV récupère en gros les ions de moins de 1eV dans un rayon de 100km!