Pour ma part, je ne connais pas suffisamment les lois de la physique pour démontrer que l’on puisse sortir un quelque chose de rien. M’aventurer dans cette affaire serait hautement téméraire de ma part et pour tout dire, hautement stupide, car le bon sens veut que quand on ne sait pas, on se garde bien de donner une opinion.Envoyé par deep_turtle
Ce qui m’intrigue donc dans la physique telle qu’elle est présentée, est qu’elle me fait parfois apparaître, dans la formulation des énoncés, des arguments qui ne corroborent pas avec un tout. Je m’explique, selon un cas sur lequel je me suis beaucoup intéressé :
Il est connu que la force de Lorentz ne peut en aucun cas produire le moindre travail sur les charges, puisque, comme le démontrent les lois de la physique, l’action de la force de Lorentz agit perpendiculairement sur la trajectoire d’une particule chargée et seulement quand celle-ci est en mouvement dans un champ B. Ok, je saisis parfaitement cela, car un raisonnement simple permet de comprendre que si l’action de la force de Lorentz est orthogonale à la trajectoire d’une particule chargée en mouvement, il ne peut y avoir le moindre travail sur cette charge. Au contraire, cela l’obligera à tourner continuellement, en décrivant un cercle dont le rayon dépendra de la vitesse de la charge, sa masse, sa charge et l’intensité du champ B dans lequel est exposée.
Seulement, tout change quand cette même science affirme d’autre part que si un conducteur fauche un champ B stable et uniforme, la force de Lorentz est la cause de l’apparition du champ E et, subséquemment, de la DDP aux bornes du conducteur, selon le module qE = qvB. Ce qui me chagrine dans cette affirmation est qu’il y apparaît une manifeste contradiction lorsqu’on décompose méthodiquement qE = qvB :
Puisqu’il s’agit d’une égalité entre les termes qE et qvB, cela signifie donc, selon la logique du bon sens, que l’action du champ E sur les charges q est égale à l’action de la force de Lorentz vB sur ces mêmes charges q. Mais alors, puisque le champ E produit un travail quantifiable sur les charges q, comment, dans qE = vB peut-on rationaliser un bilan d’égalité de travail entre E, qui travaille, et vB, qui ne travaille pas ? Ainsi, ce qui est contradictoire dans cette argumentation scientifique est que d’une part vB ne produit pas un travail sur les charges et, d’autre part, vB est égal à E (qui lui travaille sur les charges) dans la formule E = vB.
MC.
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