Une note d'Ernest Esclangon à l'académie des sciences au cours de la séance du 19 décembre 1921 suggère que contrairement aux distances mesurables sur un solide, le temps peut etre mesuré par une montre mécanique ou céleste, par une vibration lumineuse, mais aussi par des phénomènes biologiques ou psychiques. La définition du temps n'a donc pas un sens absolu, et ce point mérite d'etre clarifié pour écarter le risque d'incompréhension entre l'auteur de la théorie et le lecteur s'ils n'attachent pas la meme signification aux mots utlisés.
Ernest Esclangon propose ainsi d'imaginer une définition du temps correspondant à l'apparition numérotée d'une étoile à éclipse extrèmemernt éloignée. Dans ce cas, deux observateurs glissant l'un par rapport à l'autre et restant à la mème distance de l'étoile verraient simultanément l'éclipse. Dans ce cas, le temps ainsi mesuré serait alors différent de celui d'horloges embarquées se comportant selon la théorie acceptée.
Il est ensuite imaginé une succession de phénomènes se déplaçant à une vitesse supérieure à celle de la lumière sans impliquer de déplacement de la matière. Tel pourrait etre le cas, selon l'auteur, de la tache produite sur un écran très lointain par la rotation extrèmement rapide de la lumière d'un phare. Dans ce cas, la transformation de Lorenz conduirait à la possibilité expérimentale d'une inversion continue du temps.
Savez-vous s'il y a jamais eu une réponse documentée à cette note claire et intelligente d'un astronome réputé?
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