Il y’a nécessairement une erreur quelque part
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Il y’a nécessairement une erreur quelque part



  1. #1
    invited6a8e0a5

    Il y’a nécessairement une erreur quelque part


    ------

    On me dit que regarder très loin revient à regarder dans le passé eu égard la vitesse finie de la lumière, que l’univers est finalement « statistiquement plat » au sens ou certaines région particulièrement dense le courbe mais sur sa globalité, la lumière va à peu près en ligne droite.

    Prenons un axe X, je me situe au point B sur terre traversé par X, je regarde sur ma gauche à 13Mds d’année lumière de distance le point A. (je fais l’hypothèse que je sais m’affranchir du « bruit de l’atmosphère » et que mon outillage est parfait).

    Bien, maintenant je fais un 180° et je regarde vers le point C lui aussi à 13Mds d’année lumière. Je sais que je peux le faire car on m’a dit que l’univers était statistiquement isotrope, qu’il ne fallait privilégier aucune direction.

    Maintenant je m’imagine au point C, si je regarde vers A, je regarde à 26 Mds d’année lumière hors on me dit que l’Univers à une vie < 14 Mds d‘année ? Peu m’importe qu’il y a 13.7 Mds d’année, au moment du Big Bang A et C était voisin, ce qu’il m’importe est qu’un point soit séparé d’un autre de plus de 26 Mds d’années et que regarder A de C revient à regarder ce qui se passait il y’a plus de 26 Mds d’année ce qui est en contradiction avec l’âge que je donne à l’Univers.

    Merci de m’éclairer, je sais pertinemment que je commet une erreur mais je ne vois pas où.

    -----

  2. #2
    invite20ae9842

    Re : Il y’a nécessairement une erreur quelque part

    Bonjour,
    Toi, tu regardes A depuis B et tu regardes C, toujours depuis B; toute tes observations sont faites depuis B et concernent uniquement des objets A et B situés, au plus, à 13 Mds d'années lumière, mais sauf dans ton imagination, personne ne regarde A depuis C, donc personne n'observe, un objet situé à 26 Mds d'années lumières.
    Si un observateur se trouvait réellement en C à ce moment il ne pourrait pas voir A parce que, pour lui, A se situerait au delà de son horizon, le maximum qu'il pourrait faire, c'est de voir B (c'est à dire toi) à 13 Mds d'années lumière de lui.

    Amicalement, Alain

  3. #3
    invited6a8e0a5

    Re : Il y’a nécessairement une erreur quelque part

    Merci Alain,

    Mon imagination me permets néanmoins de concevoir deux points A et C éloignés d'une distance supérieur à l'âge de l'univers au regard de la vitesse de la lumière, quelle réponse apporte-t'on à ce paradoxe ?

  4. #4
    invite69d38f86

    Re : Il y’a nécessairement une erreur quelque part

    Citation Envoyé par Lordesfarfadets Voir le message
    Merci Alain,

    Mon imagination me permets néanmoins de concevoir deux points A et C éloignés d'une distance supérieur à l'âge de l'univers au regard de la vitesse de la lumière, quelle réponse apporte-t'on à ce paradoxe ?
    Rien ne dit qu'il n'y a rien au delà de l'univers observable ou à jamais observable.
    tout ce qui est observable etait separé au moment du big bang par une distance nulle. Pour ce qui est au dela (dont la lumiere ne nous parviendra jamais) au moment du BB ils n'auraient pas été voisins des notres.
    (écrit sous rérserve de validation de spécialistes comme Rinceveent par exemple)

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    stefjm

    Re : Il y’a nécessairement une erreur quelque part

    Citation Envoyé par Lordesfarfadets Voir le message
    Merci Alain,
    Mon imagination me permets néanmoins de concevoir deux points A et C éloignés d'une distance supérieur à l'âge de l'univers au regard de la vitesse de la lumière, quelle réponse apporte-t'on à ce paradoxe ?
    Qu'il y a un univers c-observable (ie observable grâce au phénomène se propageant à vitesse c) et qu'il y a donc un univers plus grand et non c-observable.
    L'évaluation de la taille de l'univers c-observable est faisable, celle de son contenant non c-observable est probablement plus difficile.
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  7. #6
    invite20ae9842

    Re : Il y’a nécessairement une erreur quelque part

    Rebonjour,
    Citation Envoyé par Lordesfarfadets
    Mon imagination me permets néanmoins de concevoir deux points A et C éloignés d'une distance supérieur à l'âge de l'univers au regard de la vitesse de la lumière, quelle réponse apporte-t'on à ce paradoxe ?
    Soit l'univers est infini, et dans ce cas il l'a toujours été, à cette différence près qu'il était plus dense par le passé.
    Quand on dit plus dense, c'est à un point tel qu'à ses débuts l'ensemble de ce qui fait actuellement l'univers observable (et donc pas la totalité de l'univers qui dans cette hypothèse est infini) "tenait" dans un volume plus petit que l'atome.

    Soit l'univers est fini (mais obligatoirement sans bord) et il tenait, au départ, tout entier dans ce minuscule volume.
    Sauf que rien n'empêche l'expansion de se faire à un rythme tel que certains points de l'univers s'éloignent les uns des autres à une vitesse qui est de fait supérieure à C, car dans ce cas c'est l'espace qui grandit et non pas les galaxies qui s'éloignent par un déplacement réel dans l'espace.
    Il n'y a donc rien qui se déplace plus vite que C, mais il peut quand même y avoir des distances supérieure à ce que la lumière aurait pu parcourir depuis le début.

    Amicalement; Alain

  8. #7
    mach3
    Modérateur

    Re : Il y’a nécessairement une erreur quelque part

    faisons une petite analogie. Depuis chez moi en B, j'arrive à voir la ville A à l'horizon et quand je me retourne je vois la ville C à l'horizon.
    Question, est-ce qu'un habitant de la ville A peut voir la ville C?

    m@ch3
    Never feed the troll after midnight!

  9. #8
    invited6a8e0a5

    Re : Il y’a nécessairement une erreur quelque part

    Citation Envoyé par Aroll Voir le message
    Rebonjour,

    Soit l'univers est infini, et dans ce cas il l'a toujours été, à cette différence près qu'il était plus dense par le passé.
    Quand on dit plus dense, c'est à un point tel qu'à ses débuts l'ensemble de ce qui fait actuellement l'univers observable (et donc pas la totalité de l'univers qui dans cette hypothèse est infini) "tenait" dans un volume plus petit que l'atome.

    Soit l'univers est fini (mais obligatoirement sans bord) et il tenait, au départ, tout entier dans ce minuscule volume.
    Sauf que rien n'empêche l'expansion de se faire à un rythme tel que certains points de l'univers s'éloignent les uns des autres à une vitesse qui est de fait supérieure à C, car dans ce cas c'est l'espace qui grandit et non pas les galaxies qui s'éloignent par un déplacement réel dans l'espace.
    Il n'y a donc rien qui se déplace plus vite que C, mais il peut quand même y avoir des distances supérieure à ce que la lumière aurait pu parcourir depuis le début.

    Amicalement; Alain

    Le problème est que j'aurai pu tenir le même raisonnement avec A, B,C,D,E... sur le même axe en vertu de l'isotropie , chacun séparé par 13Mds d'années lumières.

    Aucun problème, tous ces points étaient très voisin en tout début. Le problème est qu'aujourd'hui, E est séparé de A par plus de 50 Mds d'années lumières.

    L'expension de l'espace, compte tenu de son âge, doit donc s'être faite à une vitesse bien plus grande que celle de la lumière pour séparer A et E. Il y a donc nécessairement un problème dans mon raisonnement mais je ne voit toujours pas ou.

    Quel tour de passe passe topologique permet-il cette magie ?

    Merci.

  10. #9
    invite20ae9842

    Re : Il y’a nécessairement une erreur quelque part

    Bonjour,
    Citation Envoyé par Lordesfarfadets
    Le problème est que j'aurai pu tenir le même raisonnement avec A, B,C,D,E... sur le même axe en vertu de l'isotropie , chacun séparé par 13Mds d'années lumières.

    Aucun problème, tous ces points étaient très voisin en tout début. Le problème est qu'aujourd'hui, E est séparé de A par plus de 50 Mds d'années lumières.

    L'expension de l'espace, compte tenu de son âge, doit donc s'être faite à une vitesse bien plus grande que celle de la lumière pour séparer A et E. Il y a donc nécessairement un problème dans mon raisonnement mais je ne voit toujours pas ou.

    Quel tour de passe passe topologique permet-il cette magie ?
    Tu n'as pas bien lu mon précédent message, je t'ai dit que de deux choses l'une:
    1)L'univers est, et a donc toujours été infini, et il est donc normal de trouver des distances de 50 Mds d'années lumière, et même bien plus forcément.

    2)L'univers est fini mais son expansion est telle que les galaxies les plus éloignées s'éloignent à une vitesse supérieure à C sans que cela remette en cause le fait incontournable que C soit une vitesse limite parce que les galaxies ne se déplacent pas dans l'espace mais c'est l'espace qui "gonfle" entre elles..
    De plus, dans les premier temps du Big Bang, l'univers a très probablement connu une phase d'inflation hyper rapide au cours de laquelle la taille de l'univers a augmenté à une vitesse très très supérieure à C, mais là encore c'est l'univers lui même qui "enfle" et aucun objet ne se déplace à l'intérieur donc il n'y a pas de remise en cause de la limite C.

    Là aussi, des distances de l'ordre de 50 mds d'années lumières ne sont donc pas paradoxales.

    Amicalement, Alain

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