Bonjour
J'avais lu qu'au LEP on n'avait pu conclure à la détection du boson de Higgs à cause d'un nombre de sigmas trop faible.
Ca mériterait de nous rafraichir la mémoire sur ces notations sur les écarts type, mais ma question est un peudifférente.
Je suppose qu'au LEP on n'a pas eu un nombre très élevé de tels signaux intéressants.
Le problème est t il venu de ce petit nombre ou des incertitudes liées aux instruments de mesure?
Au LHC on pourra conclure avec combien de mesures retenues?
Bonjour.
Je pense que dans ce cas il s'agit des particules sigma (un type de baryon).
Au revoir.
Les deux. En fait c'est plus le bruit de fond qui pose problème que le fonctionnement du détecteur. Pour etre sur de détecter une particule, il faut s'assurer que le "signal supposé" correspondant soit suffisamment important pour que le rapport signal/sqrt(bruit) soit supérieur à 1. En général pour garantir qu'il ne s'agit pas d'une fluctuation statistique (lors de l'analyse des données) mais bien d'un nouvel effet, on demande à ce que ce rapport soit supérieur à 5. Si le signal est faible et noyé dans le bruit, alors il faut accumuler des événements et donc faire tourner l'expérience longtemps afin d'accroitre le rapport signal/sqrt(bruit). Le rapport avec les 5 sigmas est que pour correspondre à un nouvel effet, le signal doit etre plus grand que l'integrale de la gaussienne du bruit du fond à partir de 5 sigmas de la moyenne.Le problème est t il venu de ce petit nombre ou des incertitudes liées aux instruments de mesure?
Au LEP, on avait pas assez d'événements pour affirmer avoir observer un signal et non un bruit de fond statistique.
Je pense que dans ce cas il s'agit des particules sigmanon il s'agit bien de statistique.
Toujours pareil 5 sigmas. Note qu'au LHC le bruit de fond du modele standard sera important ce qui complique la tache par rapport au LEP.Au LHC on pourra conclure avec combien de mesures retenues?
