Bonjour,
Est-ce que les cellules photovoltaïques fournissent de l’électricité si elle sont soumises aux rayonnements d’un matériau radioactif ?
Ce serait un bon moyen pour « recycler » les déchets nucléaires, si c’est le cas….
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Bonjour,
Est-ce que les cellules photovoltaïques fournissent de l’électricité si elle sont soumises aux rayonnements d’un matériau radioactif ?
Ce serait un bon moyen pour « recycler » les déchets nucléaires, si c’est le cas….
A priori, c'est peu probable car si mes souvenirs sont bons, ces 2 rayonnements sont de nature et frequence completement differente...
Mais ca m'interesse d'en savoir plus sur le sujet si y'a des specialiste en la question...
Si les rayonnements issus des matériaux radioactifs ne sont pas directement exploitables, il existe peut-être un autre matériau (gaz) susceptible d’être ionisé par les radiations, qui servirait d’interface avec les cellules photovoltaïques, ces dernières étant excitées par la lumière de l’ionisation.
Bonjour,
Je me permets de faire remonter ce sujet, car je le crois intéressant. Si ce n’est pas les modérateurs pourront toujours utiliser leur plume avec de l’encre verte….
Si je ne me trompe pas, les déchets radioactifs émettent des rayonnements susceptibles de rendre certains matériaux phosphorescents.
Les cellules photovoltaïques ont-elles la faculté de transformer la lumière en électricité.
Les déchets radio actifs sont mis dans des récipients puis stockés dans des dépôts.
N’est t’il pas envisageable de fabriquer des récipients constitués de la manière suivante :
On prend un récipient existant,
On colle une couche de cellules photovoltaïques sur la paroi interne.
Par-dessus les cellules on dépose une couche de matériau phosphorescent.
Enfin, on met les déchets radioactifs.
Ne vient-on pas de réaliser un genre de pile?
Chaque en interconnectant les récipients entre eux on réaliserait une source d’électricité qui non seulement serait gratuite mais valoriserait ces déchets.
Si le matériau phosphorescent et les cellules ont une grande durée de vie dans ces conditions « extrêmes » au niveau de l’autonomie d’un tel système, on peut voir venir.
Cela a été tenté dans les années 1950 où l'on s'imaginait qu'on pourrait mettre l'énergie nucléaire à toutes les sauces, y compris pour chauffer chez soi, faire rouler les automobiles, voler des avions, etc... On avait alors créé des mini-piles à base d'une substance radioactive qui produisait de l'électricité via phosphorescence + pile photoélectrique. On voulait faire marcher des montres avec cela.
Mais il n'est pas bon de lâcher des produits radioactifs dans le grand public, on ne sait pas ce qu'il va en faire, par exemple les mettre à la poubelle ou les ouvrir.
Et puis restait le problème-clé, à savoir le blindage contre les rayons gamma, qui a tué toutes les applications mobiles, à part les sous-marins nucléaires.
Dans les années 1970, Texas Instruments vendait des montres digitales à affichage par cristaux liquides rétro-éclairées par un émetteur béta mais ils ont arrêté il y a longtemps déjà.
Surtout pas ça!!!!Envoyé par IgnotusBonjour,
Est-ce que les cellules photovoltaïques fournissent de l’électricité si elle sont soumises aux rayonnements d’un matériau radioactif ?
Ce serait un bon moyen pour « recycler » les déchets nucléaires, si c’est le cas….
L'iiradiation des matériaux semi-conducteurs utilisées dans les cellules photovoltaiques crées des défauts de structures (déplacement d'atomes, création de lacunes) reponsables des centres profonds qui tuent la durée de vie des porteurs de chargeS.
Il n’est pas question de répartir les déchets chez l’habitant !Cela a été tenté dans les années 1950 où l'on s'imaginait qu'on pourrait mettre l'énergie nucléaire à toutes les sauces, y compris pour chauffer chez soi, faire rouler les automobiles, voler des avions, etc... On avait alors créé des mini-piles à base d'une substance radioactive qui produisait de l'électricité via phosphorescence + pile photoélectrique. On voulait faire marcher des montres avec cela.
Mais il n'est pas bon de lâcher des produits radioactifs dans le grand public, on ne sait pas ce qu'il va en faire, par exemple les mettre à la poubelle ou les ouvrir.
Et puis restait le problème-clé, à savoir le blindage contre les rayons gamma, qui a tué toutes les applications mobiles, à part les sous-marins nucléaires.
Dans les années 1970, Texas Instruments vendait des montres digitales à affichage par cristaux liquides rétro-éclairées par un émetteur béta mais ils ont arrêté il y a longtemps déjà.
Seulement au lieu de les stocker bêtement en attendant qu’il meurent de leur belle mort, les stocker intelligemment aux mêmes endroit, mais en récupérant l’énergie qu’il peuvent encore fournir.
Là effectivement se serait un point bloquant pour ce principe de récupération de l’énergie…. Peut-être un autre principe ?L'iiradiation des matériaux semi-conducteurs utilisées dans les cellules photovoltaiques crées des défauts de structures (déplacement d'atomes, création de lacunes) reponsables des centres profonds qui tuent la durée de vie des porteurs de chargeS.
Une autre question me vient à l’esprit, un conducteur (cuivre) soumis au cocktail des rayons alpha, bêta, gamma ne voit t’il pas ses atomes suffisamment secoués pour que des électrons se voient libérés de sa matière et puissent générer une tension exploitable à ses extrémités ?