Bonjour.
Je souhaiterais comprendre le principe de fonctionnement d’un tensiomètre artériel.
Ensuite pourquoi la tension systolique correspond au premier son audible, et la tension diastolique au dernier.
Merci bien.
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Bonjour.
Je souhaiterais comprendre le principe de fonctionnement d’un tensiomètre artériel.
Ensuite pourquoi la tension systolique correspond au premier son audible, et la tension diastolique au dernier.
Merci bien.
Pour la pression max (systolique) c'est simple, on écrase l'artère en gonflant le brassard et ça bloque le flux ; on dégonfle alors lentement et dès qu'on entend que sa passe un peu (battements turbulents sifflant) c'est que la pression du brassard est juste un peu inférieure à la pression artérielle max. Si on continue à dégonfler, le flux sanguin est de moins en moins turbulent et quand la pression du brassard est égale à la pression min du battement (diastolique), il n'y a plus de turbulences et l'on n'entend quasiment plus les battements. Cette seconde mesure est plus difficile car le passage de turbulent à laminaire est assez progressif, il faut une certaine habitude.
Oui, mais pourquoi ce son, reflète que la pression du brassard est inferieur à la pression artérielle max.
Si on gardait la pression exercé par le brassard constante(cette valeur precédente par exemple), que se passerait-il dans l’artère ?
Bonjour.
Pour la raison que Predigny vous a donnée. Quand l'artère est à moitié écrasée, la circulation se fait mais avec difficulté et le flux à l'intérieur est turbulent (le sang "siffle").
Rappelez-vous la sensation pendant la mesure.
Quand la pression augmente au delà de la pression max, la circulation (artérielle et veineuse) s'arrête. Puis quand la pression diminue la circulation recommence. Mais elle ne devient pas normale que quand la pression est inférieure à la pression minimale.
Si on garde le brassard à moitié gonflé, la circulation se fait, mais avec difficulté.
Au revoir.
Ce qui te trouble peut-être, c'est "pourquoi, lorsque la pression dans le brassard est égale à la pression max dans l'artère, le sang ne passe plus". C'est que la pression du brassard se répartit de façon identique dans le brassard, dans le bras et autour de l'artère. Si on suppose que l'artère est très souple (ce qui n'est pas tout à fait le cas), quand on est à l'équilibre (pression du sang et pression autour de l'artère) on est juste à la limite où l'artère est assez écrasée pour ne plus laisser passer le sang. Si la pression (max) du sang devient un peu plus grande que la pression "ambiante" autour de l'artère, le sang va passer un peu , par une toute petite "fenêtre" dans l'artère en faisant un bruit de sifflement bien particulier. Il est clair que si l'artère est dure comme un tuyau de cuivre, ça ne marche plus mais... le bonhomme non plus.
Cela m’aide beaucoup, merci.Ce qui te trouble peut-être, c'est "pourquoi, lorsque la pression dans le brassard est égale à la pression max dans l'artère, le sang ne passe plus". C'est que la pression du brassard se répartit de façon identique dans le brassard, dans le bras et autour de l'artère. Si on suppose que l'artère est très souple (ce qui n'est pas tout à fait le cas), quand on est à l'équilibre (pression du sang et pression autour de l'artère) on est juste à la limite où l'artère est assez écrasée pour ne plus laisser passer le sang. Si la pression (max) du sang devient un peu plus grande que la pression "ambiante" autour de l'artère, le sang va passer un peu , par une toute petite "fenêtre" dans l'artère en faisant un bruit de sifflement bien particulier. Il est clair que si l'artère est dure commun tuyau de cuivre, ça ne marche plus mais... le bonhomme non plus.
Encore une question, pourquoi la pression du sang dans l’artère lorsque celle-ci est écrasé correspond à la tension systolique.Alors que quand elle est libre (l’artère) elle correspond à la tension diastolique.
Il y a une variation de la pression sanguine en fonction de la résistance rencontré ?
Je ne voudrais pas être accusé d'exercice illégal de la médecine alors qu'on soit clair, ce que je dis, c'est juste des paroles de plombier.
Quand la pression dans le brassard est égale à la plus faible pression du sang il n'y a plus de déformation de l'artère et l'écoulement est non turbulent : le sifflement disparrait
Il n'y a pas, ou peu, de variation de la pression sanguine en fonction de la résistance rencontré ; En l'absence du brassard, l'étranglement est juste un peu plus loin dans les vaisseaux qui deviennent de plus en plus petit, mais même dans ces vaisseaux l'écoulement reste laminaire, sauf problèmes. Évidement si la mesure de tension se fait très près du cœur, le maximum de pression sera plus élevé, c'est pourquoi il faut mesurer la tension toujours au même endroit, et c'est aussi pourquoi la tension max augmentera si les artères sont plus "raides".
Je viens de faire une recherche autour des définitions de la pression.
Et je me demande si la tension systolique n’est autre que la pression total(stat+dyn) et l’écrasement de l’artère par le biais du brassard une sorte de tube de Pitot;la tension diastolique serait la pression statique;
je fais fausse piste ?
Bonjour.
Il faudrait faire les calculs de la valeur de la "dépression" due à la vitesse du sang, mais je ne crois pas du tout qu'elle soit importante. Même pour l'aorte. Donc je pense qu'il vaut mieux oublier Pitot et même Bernouilli.
Je pense que la pression dans les artères varie à cause des contractions du cœur et la pression systolique est plus élevée parce que le cœur augmente la pression de sortie.
La pression statique, est la pression due à la tonicité des artères. Et je veux bien croire que la pression diastolique est très proche ou égale à la pression statique.
Et moi aussi je ne suis qu'un "aide plombier".
Au revoir.
En fait quelque chose m’échappe !, pourquoi quand l’artère est écrasée, la pression qui y règne correspond à la tension systolique ?
( La pression sanguine artérielle oscille entre tension systolique et diastolique ? )
Quand l'artère est "écrasée" la pression en amont continue à varier entre min et max, mais le sang ne passe plus. Si la pression qui écrase (le brassard) diminue, un peu de sang va réussir à se faufiler au moment du maximum de la pression sanguine.
Ce qui explique la turbulence du flux sanguin lorsque la pression du brassard est comprise entre la tension systolique et diastolique ; puisque un coup ça passe un coup non.
Donc théoriquement on devrait trouver une tension plus élevé sur le bras gauche.
Merci beaucoup predigny et LPFR.