Bonjour,
est ce que la tension de claquage d'une résistance dépend de sa valeur ohmique ? autrement, si nous avons deux résistances faites du même matériau et ayant les mêmes dimensions, mais qui ont des valeurs ohmiques différentes, est ce qu'elles claqueront à la même tension ?
cordialement
Bonjour et bienvenu au forum.
Je ne sais pas ce que vous entendez par "claquage d'une résistance". Pour moi une résistance "crame", c'est à dire chauffe de trop jusqu'à sa destruction.
Et cela dépend de la puissance dissipée, de la puissance max pour laquelle la résistance est faite et du matériau de la résistance.
Ce n'est pas une "tension de claquage" mais une puissance maximale.
Au revoir.
Bonjour monsieur,
Sur un doc constructeur publié sur internet, on parle de "critical voltage" (tension critique) d'une résistance.
ça veut dire quoi à votre avis ?
Merci
Re.
Il peut s'agir des résistances de très haute valeur dans lesquels la puissance dissipée est toujours très petite. Dans ce cas le problème de la tension élevée n'est plus la puissance dissipée mais effectivement un claquage du support ou de la couche d'isolant externe.
Désolé, je n'avais pensé à ce cas.
A+.
Effectivement, je parle d'une résistance céramque de valeur 43Kohm, le constructeur donne une critical voltage de 3600V. Si nous avons une résistance de valeur 68Kohms avec la même référence que celle de 43Kohm (même matériau, même dimensions...). est ce que sa critical voltage sera la même?
Re.
Quand je pensais à des valeurs élevées je pensais plutôt à des résistances bien au delà des 10 MΩ.
Car 3600 V sur 43 kΩ ça fait 300 W. Moi j'ai rarement utilisé des résistances de plus de 10 W.
Et oui, la tension de claquage pour deux résistances de même construction et dimensions ne dépend pas de la valeur. Elle doit être la même pour celle de 43 kΩ et celle de 68 kΩ.
A+
J'ai pas mal travaillé sur les problèmes de tenue des systèmes électroniques aux surtensions diverses (foudre, proximité avec des lignes HT qui disjonctent, ...) et le chois des résistances en contacte avec les lignes n'était pas toujours facile (car en plus, quand elles "crament" elles doivent le faire proprement et sans flamme. La tenue aux surtensions est surtout fonction de la géométrie de la résistance et de la qualité de l'enrobage de celles-ci. Pour les résistances a couche (les plus fréquentes maintenant) il y a souvent une découpe en spirale (en hélice) qui définit la valeur de la résistance ; certaines découpes sont faites au laser et sont très étroites, ce qui n'est pas favorable à une bonne tenue aux surtensions, alors qu'une découpe par meulage permet d'avoir découpe large et une très bonne tenue aux surtensions.
Les bonnes vieilles résistances "agglomérées" tiennent très bien les surtensions; les résistances "vitrifiées" aussi. Mettre plusieurs résistances en série permet souvent de résoudre le problème sans avoir à trouver des résistances spéciales.
