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CONJUGAISON DE CHARGE PHYS. NUCL. En raison d’une possibilité mathématique qui autorise le passage par une opération de conjugaison de racines carrées complexes, d’une particule à son antiparticule, on déduisit l’autre de l’existence de l’une. Cette "transformation" dite conjugaison de charge parce qu’appliquée en premier à l’électron d’où découla le positron (avant même sa découverte concrète) est définie aussi et malgré son nom pour toute particule non chargée. On trouve ainsi à côté du neutron un antineutron bien distinct. Parfois, il y a identité de la particule et de son antiparticule, c’est le cas du photon par exemple.
Bonjour,
Après cette courte présentation que j’espère correcte, voilà ma question (en fait deux) :
-- Pas de problème a priori avec l’antiproton qui détient, si je ne me trompe pas, une charge élémentaire négative, mais en ce qui concerne le neutron, quelle est la valeur modifiée par la conjugaison de charge ? Le nombre baryonique ou bien l’une des composantes de l’isospin ?
-- La coïncidence spatiotemporelle d’une particule et de son antiparticule provoque leur désintégration (accompagnée de l’émission de deux photons, je crois), mais qu’en est-il du photon puisqu’il est sa propre antiparticule ?
Merci d’avance pour vos réponses, et cordiales salutations.
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