auto interaction : possible ?

[invite251213]

Bonjour ,

j'ai une question simple , qui peut paraitre saugrenue mais dont je souhaiterais avoir la réponse :

Une particule chargée éléctriquement va générer autour d'elle un champ éléctromagnétique .
Si cette particule possède une extension spatiale (si on considére que c'est autre chose qu'un machin ponctuel ) en premiére approximation , peut-elle interagir avec son propre champ ?
(qui lui même interagirait avec la particule en question ce qui à son tour re-modifierait le champ ...enfin bref ca donnerais un truc bien marrant ) .

si cela n'existe pas pour le champ élèctromagnétique , est-ce possible avec d'autres champs (gravitationel , ou autres ) ?
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[Seirios]

Bonjour,

Ces types d'interactions avec son propre champ existent effectivement.

[invitea29d1598]

Bonjour,

Dans le cas électromagnétique cette auto-interaction a même un nom : force d'Abraham-Lorentz

[invite251213]

Bonjour ,

Je reste quand même un peu sur ma faim car concernant la force d'abraham lorentz ; elle n'existe pas réelement mais n'est qu'un vulgaire artefact de la théorie electromagnétique relativiste .

Je voulais surtout savoir si dans la réalité ,des auto-interactions ont étès observées expérimentalement ?
ou ,à défaut , si elle pouvaient être possibles dans nos théories les plus fondementales (relativité générale , théorie des champs...)
et si oui , lesquelles ? avec quels champs ? dans quels cas ?

[A voir en vidéo sur Futura]

[invite8ef897e4]

un vulgaire artefact

Ce n'est pas un "vulgaire artefact". Les termes d'auto-interaction apparaissent necessairement des que l'on calcule les corrections quantiques au-dela de l'ordre dominant. Ce n'est pas une affaire simple, on a des infinis qui se compensent dans tous les sens. Le point important que je veux souligner, c'est que les infinis des corrections virtuelles sont compensees par des infinis des corrections reelles (divergences infrarouges). Si l'on ne peut evidemment pas mesurer les corrections virtuelles, en revanche les corrections reelles donnent lieu a des effets veritables. Il serait donc contradictoire d'accepter une moitie infinie des corrections mais de rejeter l'autre moitie.

En diffusion d'electrons, les corrections electromagnetiques reelles donnent lieu a des pertes d'energies bien mesurables, et meme utiles technologiquement (par exemple rayonnement synchrotron, ou bien les laser a electrons libres). Des que l'on diffuse en chromodynamique, on a encore d'autres corrections qui sont egalement observees, par exemple le nombre et la distributions des jets dans les annihilations electrons/positrons, ou bien l'evolution des fonctions de structure, obeissent au regles indiquant la radiation de gluons supplementaires.