Voile, vent et risée

[invitef753e83c]

Bonjour à tous,

Je pratique la voile sur un plan d'eau (donc plate, contrairement à la mer) et j'ai fait la constatation suivante:
Sur un plan d'eau venté apparaissent des zones très franches de risées qui se déplace sur le plan à une vitesse très inférieure à celle du vent moyen du plan d'eau (elles sont parfois stationnaires!). Une fois dans la zone de risée, on constate que le vent local y est très supérieur au vent moyen du plan d'eau.
Ce phénomène a pour effet très intéressant de permettre à un bateau situé dans la risée d'aller beaucoup plus vite que son homologue situé à quelques mètres de lui mais en dehors de la risée.
J'ai beaucoup de mal à expliquer le phénomène dans son ensemble et toutes mes théories finissent dans le mur plus ou moins vite.
Avez vous un morceau d'écheveau à me faire tirer?
D'avance merci.
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[invitee0b658bd]

bonjour,
tu remarqueras que generalement la direction du vent n'est pas tout a fait la même dans cette zone, je pense que ce que tu decrit corespond à une ascendance
fred

[triall]

Bonsoir
J'ai appris le voilier sur une lone du Rhône à Beauchastel,(marin d'eau douce) on avait des 420 , et il y avait à cet endroit des accélérations terribles de vent , car avec la berge, les arbres, c'était turbulent .Avec l'habitude on pouvait prévoir ces accélérations, (surtout après avoir chaviré 2-3fois) on appelait ça aussi des risées, on les voyait nettement sur l'eau, et là on pouvait commencer à mettre le voilier plus face au vent (mistral évidement) avant d'y entrer . Certaines risées devaient être d'origine thermique sans nul doute . Quand vous dites "Sur un plan d'eau venté apparaissent des zones très franches de risées qui se déplace sur le plan à une vitesse très inférieure à celle du vent moyen du plan d'eau (elles sont parfois stationnaires!)." Effectivement ces zones semblaient stationnaires , la frontière était bien nette , le bateau avançait vers elle, ce devait être des rouleaux en fait , cantonnés sur une surface bien définie .(mouvement ondulatoire). Le plan d'eau est très propice aussi (l'été vers 14 h effet max ,)au déclenchement des thermiques (ascendances) , c'est la différence d 'absorption de la chaleur sur l'eau et sur terre . Un thermique déclenche sur terre : l'air chaud monte , aspirant l'air sur sa périphérie, ce sont des phénomènes localisés .
A St André les Alpes il y a un atterrissage parapente à côté d'un lac , très redouté, il est déconseillé de s 'y posé en début d'aprèm , la manche à air tourne dans tous les sens , et les thermiques déclenchent de tous les côtés...
Cordialy

[invite786a6ab6]

Ahrff ! J'ai eu aussi un dériveur, un "Vaurien" et je cherchais aussi les "risées". Pour moi, c'était des courants d'air assez localisés en effet. A l'origine de ces courants d'air il y a sans doute des ascendants thermiques ; un arbre, une colline proche du rivage, l'ombre d'un nuage,... peuvent suffire à les provoquer.

[A voir en vidéo sur Futura]

[harmoniciste]

Tourbillon d'axe horizontal plus ou moins ondulé venant lécher la surface de l'eau en ses points les plus bas ?

[invitef753e83c]

Si dans le volume d'air se déplacant à une vitesse donnée il existe un sous volume dans lequel l'air se deplace plus vite, la seule explication que je trouve est d'ordre thermique. l'air peut se réchauffer localement et du coup se dilater, d'où l'accélération locale
Ca voudrait dire que des poches d'air chaud se déplacant moins vite que le vent moyen (ca me semble un peu limite comme explication) provoquerait ce phénomène.
Au niveau de la mécanique des fluides et/ou de la thermodynamique cette explication tient-elle la route?