Redondance informationnelle en optique

[invitea8ef2023]

J'ai perdu toute ma question........ Que j'avais mis une heure à composer...

Bonjour à tous...

Je vais donc devoir faire court :

Etant donné que je peux recevoir l'information équivalente d'un objet que j'observe sur une "infinité" de positions comprises dans son champ de propagation, (j'observe le pot de miel posé sur mon bureau, si je me décale de 1mm, je le vois encore, etc...) mon oeil ne reçoit-il pas de nombreuses informations équivalentes, de rayons ayant des angles de très faible différence ?

Y a t-il en optique des notions de concurrences des rayons lumineux parvenant à l'oeil, et de la redondance des informations reçues ?

Merci d'avance pour votre aide
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[LXR]

Discussion déplacée Biologie -> Physique.

LXR

[Jeanpaul]

Ce n'est pas tant l'oeil que le cerveau qui fait des miracles, du genre analyser les images pour en retenir l'information strictement utile et la mémoriser. Par exemple, il pourra identifier un pot de miel en faisant ou non abstraction de ce qui est écrit sur l'étiquette. Il s'appuie pour cela sur la mémoire accumulée.
Aucun ordinateur ne peut prétendre faire ne serait-ce qu'un petit bout de ce travail.

[invitea8ef2023]

Merci, Jean Paul

Mais est-ce à dire qu'il y a bien redondance d'infos ? Que mon pot de miel frappe en plusieurs exemplaires ma rétine ? Et qu'ensuite mon cerveau dédoublonne tout ça ?

Pour imager; est-ce que notre cerveau part d'un champ d'infos éclatées, comme un tableau cubiste (si on fait abstraction des différents points de vue qui y sont parfois représentés) pour reconstituer constamment cette image stable et cohérente ?

[A voir en vidéo sur Futura]

[Jeanpaul]

L'oeil effectue un mouvement en saccades et on m'a dit que cela aide à trouver les bords des objets. On peut voir ces saccades en regardant une limite entr eun objet rouge et un objet vert : on voit comme des flashes à la lisière, du fait qu'on superpose le rouge et le vert par brefs instants.
Mais l'optique de l'oeil demeure assez simple, il y a une correction de luminosité par l'iris mais on ne voit qu'une image à la fois.

[invitea8ef2023]

Une fois encore, merci pour cette réponse Jean Paul,

Mais j'insiste dans mes questions qui je l'espère ne sont pas trop bizarres.
Je ne conçois pas que se dessine au fond de l'oeil une image aussi nette, alors que chaque objet dans notre champ de vision balaie notre oeil, sur toute sa surface (à supposer que l'objet soit plus grand que notre oeil).


Chaque objet sur ma table est compris dans une bulle de projection de son image, dont la forme et la taille sont déterminées par la source de lumière.

En plein jour par grand soleil, chaque objet ne devrait-il pas noyer mon oeil d'information ?

Je suppose que ce sont les règles de la réfraction, diffraction, réflexion qui font que seules les images provenant d'un certain angle impressionnent effectivement le fond de l'oeil, mais ça me parait difficilement concevable.

[Jeanpaul]

Mais j'insiste dans mes questions qui je l'espère ne sont pas trop bizarres.
Je ne conçois pas que se dessine au fond de l'oeil une image aussi nette, alors que chaque objet dans notre champ de vision balaie notre oeil, sur toute sa surface (à supposer que l'objet soit plus grand que notre oeil).


Chaque objet sur ma table est compris dans une bulle de projection de son image, dont la forme et la taille sont déterminées par la source de lumière.

Je ne comprends pas ces phrases, la notion de bulle de projection est étrangère à l'optique et à la physiologie.

[invitea8ef2023]

Oui, bonsoir, pardon pour le flou total, mais je ne sais pas quel terme exact employer.

Bulle de projection; je voulais évoquer la sphère d'émission lumineuse d'un objet. Dans toutes les directions, quoi. Devant, derrière, au dessus, en dessous. A moins d'un obstacle, et sous condition d'éclairage "idéale", on voit l'objet sous tous les angles. On peut se représente une bulle dont l'objet est le centre. Les parois internes de cette bulle sont tapissées des images des faces de l'objet qui s'y projettent. En me plaçant dans cette bulle, je suis dans le champ de l'objet : Je le vois. Une certaine superficie d'images qui tapissent les parois invisibles sont interceptées par mes yeux.

Or, cette sphère, appelons-la sphère, est un d'une texture très serrée; je peux me décaler d'un millière de millimètre, je verrai l'objet. Je me décale encore, je le vois. Etc. A condition que je reste dans la géométrie de cette sphère. Lorsque je sors du champ, je ne vois plus l'objet. Logique.


Peut-être ai-je tort de me faire cette représentation en "bulle" de projection, d'autant que ça ne m'aide pas à me représenter ce qui semble pourtant d'une évidence absolue : Comment ces images nettes se forment dans le fond de mon oeil.

Dans mon esprit, étant donné que chaque millimètre d'un objet est projeté une "infinité" de fois sur une grande surface de sa sphère de projection, c'est à dire encore une fois que je vois un détail d'un millimètre à un endroit A, que je le vois encore à l'endroit B, puis à l'endroit C, puis quasiment depuis une infinité de points pour peu que mon décalage soit à chaque fois infinitésimal, je conçois mal que ce millimètre ne passe pas plusieurs fois dans mon oeil, porté par l'information lumineuse provenant certes d'angles légèrement différents, mais équivalente.

En espérant que celà soit plus clair.
Merci à nouveau, et d'avance pour vos réponses.