Euh, si. Si on considère qu'avant le big bang, il n'y avait pas d'espace, alors n'y avait rien. S'il n'y a rien, il n'y pas d'évolution. S'il n'y pas d'évolution, il n'y a nécessité de définir un temps... Le big bang est défini comme un état asymptotique où le temps tend () vers 0.
L'espace-temps c'est un repère. Pour simplifier un système de coordonnées pour repérer les évènements.
mais oui, mea culpa ! il y a eu un décalage neuronal.
Je reprends : dans un espace à 4 dimensions un objet peut être considéré comme un certain nombre de points qui auraient perdu une des 4 dimensions . Vu du côté espace- temps l'interface (ou frontière ) peut être considéré comme ayant perdu la dimension dite temporelle.
Mon hypothèse est que s'il y a encore perte d'une deuxième dimension la frontière décrit ce que l'on appelle champ électrique et champ magnétique. La perte d'une troisième dimension nous donne une interface avec l'espace-temps qui vu côté espace temps nous donne le photon.
Salut,
J'ai perdu ma réponse précédente (après avoir fait prévisualiser il ne faut pas oublier d'envoyer ).
Mais ça tombe bien car entre ce message et le précédent, il y a beaucoup de progrès. Mon message n'aurait donc pas eut grande utilité
C'est déjà plus clair. Même si tu emploies des termes bizarres dans ce contexte (perdre une dimension, interface).
En relativité générale on parle plutôt de feuilltage spatial de la variété (bon, d'accord, ça aussi c'est une terminologie spéciale mais au moins elle est comprise par les relativistes ). C'est-à-dire que l'on découpe l'espace-temps en feuilles n'ayant pas de dimension temporelle.
A noter que ce découpage est totalement arbitraire. Mais il est nécessaire pour certaines formulation (formulation hamiltonienne).
A noter aussi que ce n'est pas toujours possible de manière globale car l'espace-temps peut présenter des singularités comme les trous noirs. Dans ce cas, tu ne sais pas faire ce découpage. Ou, avec tes termes, tu ne sais pas enlever une dimension sans modifier exprès l'espace-temps de départ pour pouvoir le faire.
Mais ce petit problème n'est probablement qu'anecdotique ici (sauf qu'il se pose aussi pour le big bang, mais comme on parle ici juste du photon, ça va).
Ou là là. Pas besoin d'un feuilletage pour ça
Effectivement, à temps donné le champ électromagnétique peut être vu comme une feuille à trois dimensions où l'on a une valeur précise en chaque point du champ électromagnétique.
(donc pas besoin de la perte de la deuxième dimension)
Mais malheureusement cette idée n'est pas bonne (il aura fallu du temps pour le comprendre mais on y est arrivé ). En effet, ce que tu donnes (enlever deux dimensions à ce que tu appelles frontière = champ électrique et magnétique) c'est juste la valeur de ces champs à un instant donné et en un point donné. On note même ça E(t,x) et c'est quelquechose qu'on trouve partout, dans tous les bouquins sur l'électrodynamique (quantique ou classique).
Cela ne correspond pas du tout au photon.
Les photons (leur description) viennent de la théorie quantique des champs. On peut décrire l'état des photons par ce que l'on appelle un espace de Fock (il ne correspond pas à l'espace-temps physique, c'est juste un espace mathématique). Il a une structure naturelle que l'on note |1>, |2>, ... états à un photon, à deux photons, etc... Et un indice (non indiqué) donnant le vecteur d'onde.
Or, l'état semi-classique correspondant à |1> est celui d'une onde électromagnétique, d'amplitude constante, dans tout l'espace-temps (onde plane sinusoidale), et donc pas seulement en un point et sans "perdre" de dimension.
De plus, on peut décrire de petits paquets d'ondes (par superposition de plusieurs états purs comme ci-dessus). Mais il n'existe pas d'opérateur position pour le photon (c'est une curiosité due à la masse nulle du photon et à la relativité). Il est donc impossible d'avoir un état avec un photon en un point unique bien précis.
La physique ne se laisse pas facilement domestiquer par des idées simples !!!
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
je me suis encore mal fait comprendre:
un objet à 3 dimensions pour moi influence l'espace à 4 dimensions en essayant de lui donner une origine (courbure de l'espace).
Si un point de la surface de cet objet n'a plus que 2 dimensions il influence l'espace à 4 dimensions en géométrisant un champ.Si vous déplacez cet objet il y a alors géometrisation d'un deuxième champ perpendiculaire au premier (champs électro-magnétiques)
Un point à 1 dimension à la surface d'un objet influence l'espace à 4 dimensions. Ce n'est pas ce point que j'appelle photon mais l'action qu'il a sur les points de l'espace à 4 dimensions et sur les points à 3 dimensions d'autres objets (aspect ondulatoire et corpusculaire)
La mécanique quantique serait l'étude de la probabilité qu'un point à 3 dimensions d'un objet puisse en avoir 4(ouvrez la boite au chat !)
Simpliste peut être mais beau ?
Un trou noir serait la surface d'un autre objet qui ne serait pas influencé.
A noter aussi que ce n'est pas toujours possible de manière globale car l'espace-temps peut présenter des singularités comme les trous noirs. Dans ce cas, tu ne sais pas faire ce découpage. Ou, avec tes termes, tu ne sais pas enlever une dimension sans modifier exprès l'espace-temps de départ pour pouvoir le faire.
La physique ne se laisse pas facilement domestiquer par des idées simples !!![/QUOTE]
Mon idèe simple de départ est de penser un espace à 4 dimensions.
3 spatiales orthogonales entre elles et une dite temporelle où le temps s'écoule de façon constante et linéaire. J'ai pris évidemment pour m'aider l'image d'un ballon qui gonfle de façon régulière le long des 3 axes spatiaux. Je constate alors que le temps peut se lire le long de mes 3 axes spatiaux mais à l'envers des distances, la périphérie du ballon représentant en tout ses points le temps 0 et que donc si je me permets de remettre mentalement l'origine de l'axe temporel au point 0 des axes x, y, z il faut alors que je pense le temps avec lui une valeure négative. Ceci a pour effet que la vitesse de la lumière c doit être considérée comme négative et que finalement quand je vois l'effet de la lumière sur un objet tout doit être, il me semble, pensé comme si c'était l'objet qui allait vers la souce lumineuse. Cela permet de voir sous un autre jour les expériences des fentes de Young sans ou avec des capteurs.
Suis je compréhensible?