Déjà, il faut partir de la situation où les électrons sur la borne - de ton générateur ont moins d'énergie potentielle que ceux présents sur la borne +. Cela traduit en partie le fait que les électrons sur la borne - sont attirés par la borne +. Il existe donc une force électrique qui attire les électrons d'une borne à l'autre en instaurant un courant électrique. En faisant ça, cette force électrique fournit de l'énergie électrique au électrons, énergie qui est donc perdue par le générateur. Donc de l'énergie électrique est fournie en permanence par le générateur aux électrons, ce qui voudrait dire que leur énergie devrait tendre vers l'infini avec, pourquoi pas comme cas particulier, une énergie cinétique tendant vers l'infinie(cas d'un court-circuit idéal). Mais dans la plupart des cas pratiques, il existe des sources de "freinage", pour les électrons, qui leur prennent ainsi l'énergie en excès qu'ils ont acquis du générateur. Ces sources peuvent être, dans le cas d'une résistance, le "frottement" des électrons contre les molécules du réseau d'un matériau conducteur ou bien, dans le cas d'un moteur, le freinage du à un autre champ électrique(qui s'oppose au premier créé par le générateur) qui a été induit par le mouvement du rotor dans un champ magnétique. Après cela, l'énergie prise aux électrons par ces sources de freinage sont convertie en chaleur, dans le cas d'une résistance, et sous forme de travail mécanique, dans le cas d'un moteur. Enfin, il faut garder à l'esprit que cet équilibre de transfert d'énergie est toujours quasi-instantané: l'énergie électrique fournie aux électrons par le générateur se retrouve quasiment intégralement transmise immédiatement aux "sources de freinage" de ces électrons. C'est pour cela que dans les calculs d'électricité, on se fiche pas mal de l'énergie cinétique des électrons: elle est négligeable en comparaison des transferts d'énergie qui sont opérés.
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