Bonjour
J'aimerais savoir si l'on peut espérer en apprendre un peu plus sur l'attraction gravitationnelle au LHC. Et en particulier si G est une running constante. Cela peut il apparaitre meme par voie indirecte?
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Bonjour
J'aimerais savoir si l'on peut espérer en apprendre un peu plus sur l'attraction gravitationnelle au LHC. Et en particulier si G est une running constante. Cela peut il apparaitre meme par voie indirecte?
Bonjour,
Je ne vois trop, a priori, en quoi la gravité est concernée par le LHC (au sens expérimental du terme).
Par ailleurs la gravité n'étant pas renormalisable on ne peut pas donc pas définir une constante G renormalisée
Bonjour,
Je complete la reponse precedente. On peut quand meme dire des choses "en rapport avec la gravitation" au LHC. Je m'explique:
- la gravitation est une force faible, tres faible. Si faible qu'elle n'intervient pas dans les collisions faites au LHC.
- Par contre, certaines theories expliquent cette faiblesse grace a des "dimensions supplementaires" (ie au-dela de longueur/largeur/hauteur/temps). La gravitation etant assez mal testee du fait de sa faiblesse meme (on a verifie la loi de Newton a des echelles de l'ordre de quelques dizaines de micrometres), il reste pas mal de place pour ce genre de theories (il "suffit" de "replier" ces dimensions).
- Sous certaines conditions, ces theories pourraient avoir des consequences physiques au LHC (production de nouvelles particules, voire des fameux micro-trous noirs).
Beaucoup de si, mais on ne sait jamais...(Et si cela existe, alors ce sera une revolution dans la physique!)
Cordialement.
merci Hermillon73 pour ces précisions.
Pour la réponse de Mariposa non renormalisable implique t il G invariable à toutes les distances?
Pas forcement.
Il faut faire la différence entre la partie expérimentale ou la loi de Gravitation n'a pas été testée à très courte distance pour des raisons de difficultés expérimentales évidentes (c'est vraiment également à longue distance ou certains ont proposé de modifier la loi de Newton pour expliquer le profil de vitesses des étoiles autour du centre galactique, ce qui revient à éliminer la matière noire).
Du point de vue théorique c'est autre chose. cela est du à l'impossibilité de faire un calcul de perturbations ou tous les termes du DL divergent à l'infini. Cela est du au spin 2 qui introduit trop d'intégrales divergentes.
Ces derniers propos (peut-être faux) sont à réexaminer dans une théorie de gravité supersymétrique invariante de jauge (supergravité).
A d'autres connaissant le sujet.
Salut,
Tiens, je serais d'ailleurs curieux de savoir ce qu'en disent les autres théories candidates comme la gravité quantique à boucles ou la théorie des cordes.
Après quelques recherches dans des articles techniques, j'en ai trouvé qui parlent de la variation de G de manière très générale et des articles sur des tentatives de vérification par l'observation ou l'expérience. Mais je n'ai rien trouvé en matière de prédiction théorique. Pourtant ça existe forcément. J'ai dû mal chercher
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Hum...la RG est non renormalisable avec les outils habituels de la TQC, mais avec les cordes il n'y a pas de problème. Dans ce cadre, la constante G est controlée par le dilaton si je me souviens bien. Je crois quand même que sans les cordes y a des résultats partiels semi classique il me semble.....
“I'm smart enough to know that I'm dumb.” Richard Feynman
Je pensais à ça
http://en.wikipedia.org/wiki/Induced_gravity
“I'm smart enough to know that I'm dumb.” Richard Feynman
Bonjour,
Effectivement, j'ai oublié (malheureusement) les cordistes. En effet il y a une coupure naturelle dans le spectre d'excitation en énergie due à la "taille finie des cordes.
Tu as vraiment l'art de me faire plaisir.Je pensais à ça
http://en.wikipedia.org/wiki/Induced_gravity
Ce très cours article dit l'essentiel et conforme à la mentalité de tous les physiciens du solide: Tout est émergent et techniquement tout formalisme est un formalisme effectif qui correspond à une très forte réduction de dimension (que ce soit de dimension spatiale ou un sous-espace de Hilbert) que l'on peut appeler projection.
Ce qui peut se traduire simplement: Nous ne voyons qu'une partie du tout.
C'est bien ce qui se passe du coté de la LQG et aussi d'une manière étonnante du coté des cordes avec la fameuse conjecture de Maldacena.
J'ai observé que cette conjecture issue de la théorie des cordes a déjà été transférée en physique du solide. Pour prouver quoi? je n'en sais rien pour l'instant.
Pour paraphraser Jean Ferrat: Mon Dieu que la Science est belle.
Les gens essaient aussi de faire cela de façon non perturbative (mais toujours au sens de la TQC habituelle).Hum...la RG est non renormalisable avec les outils habituels de la TQC, mais avec les cordes il n'y a pas de problème. Dans ce cadre, la constante G est controlée par le dilaton si je me souviens bien. Je crois quand même que sans les cordes y a des résultats partiels semi classique il me semble.....
De meme, en prenant la RG comme theorie effective, on peut definir une renormalisation de G à une certaine echelle.
La théorie des cordes dit elle qqchose sur G fonction de l'énergie.
En particuler en montant en énergie dans quel sens G évolue t il?
(conditions existant un peu après le big bang)