Bonjour,
Je cherche à expliquer, chiffres à l'appui, un phénomène scabreux parfois relaté par des pilotes d'autogire: En descente stable quasi-verticale, le pilote ayant laissé se développer une rotation lente du fuselage autour de l'axe vertical a été dans l'incapacité de remettre l'appareil en translation et récupérer ainsi un vol rectiligne horizontal.
Je rappelle que l'autogire est un appareil suspendu sous un rotor en auto-rotation (pas de motorisation du rotor) et que la translation nécessaire au vol horizontal est assurée par un moteur entraînant une hélice de propulsion comme un avion.
L'hypothèse est la suivante: l'hélice de propulsion, formant gyroscope, étant en rotation de lacet, pourrait produire sur le fuselage un couple cabreur interdisant au pilote de donner le "piqué" nécessaire à la remise en translation.
Quelle formule lie le couple "cabreur" produit par un gyroscope d'inertie I en fonction de sa vitesse de rotation et la vitesse de lacet?
Quel couple faut-il appliquer au fuselage pour maintenir cette vitesse de lacet en fonction de l'inertie I et de la vitesse de rotation de l'hélice-gyroscope.
Nota: la vitesse de rotation en tangage du fuselage sera supposée nulle
Merci
-----