Si ce n'est pas expérimentalement décelable, pourquoi s'en faire ? Inutile de spéculer (en tout cas de manière trop sauvage ).
En plus, tu peux le voir comme un principe de bon sens.
Pour quantifier la théorie on utilise des systèmes de repérages : point de référence, repères, systèmes de coordonnées,... Ainsi on peut attribuer des valeurs numériques au temps, à la position, etc...
Mais il est clair que les phénomènes physiques (par exemple la collision de deux astéroides) se foutent pas mal de comment nous, humains, avons décidés de quantifier ces grandeurs. Le déroulement des phénomènes physiques ne dépend pas de nos repères et autres coordonnées. Seules les valeurs numériques des quantités que nous utilisons peuvent en dépendre. Les phénomènes physiques ne dépendent pas de la manière totalement arbitraire dont nous les décrivons.
Par conséquent, on aimerait en toute logique que la description théorique (les équations) soit aussi indépendante de cela. C'est que réalise la RG. La RR ne le fait que partiellement (avec les repères inertiels = galiléens).
On ne le fait pas toujours (en général pour des raisons de simplicité mathématique).
Ce principe est vieux, ça date de Galilée ! Einstein n'a fait que suivre le mouvement en prenant l'invariance des équations de l'électromagnétisme sous les transformations de Lorentz comme un fait bien établit. C'est particulièrement clair dans l'article de Langevin sur la relativité et où il utilise le cas de l'électron pour bien expliquer qu'un électron a le même comportement quel que soit sa vitesse sauf s'il est accéléré (alors il rayonne) et en déduire ainsi que les repères galiléens sont équivalents.
Il y a un aller - retour manifeste et enrichissant entre ces aspects physiques et logiques.
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