Bonjour,
Est-ce correct, si je dis que la fluctuation quantique virtuelle d'une particule élémentaire se révèle dans son extension spatiale en-dessous de 10^-18 mètres ?
Autrement dit, y a t'il un lien tangible entre le caractère quantique de la particule et la structure subtile de l'espace ?
Si oui, comment ?
Si non, comment ?
Salut,
Bienvenue sur Futura.
Non, c'est faux. Exemple : le champ électrostatique est un échange de photons virtuels et cela peut se faire sur de très longues distances. Idem pour un champ magnétostatique.Envoyé par Tdim
Il en est de même des fluctuations vide-vide, bien que cela soit singulièrement plus difficile à vérifier (l'effet Casimir, par exemple, étant très très faible, on le mesure sur de courtes distances mais quand même beaucoup plus grandes que 10^-18 mètres !!!).
Cela dépend en fait de la masse des particules. Pour des particules massives, les fluctuations ont une extension spatiale très petites. Mais pour des particules sans masse comme le photon, la portée est théoriquement infinie. Ca découle, entre autre, des relations d'indétermination de Heisenberg.
Par contre, oui, il y a peut-être un lien entre la structure de l'espace-temps et la mécanique quantique.
Il y a plusieurs approches. Par exemple celle de la gravité quantique à boucles qui conduit à une quantification de l'espace-temps.
Il y a énormément de sites et articles sur le net sur le sujet.
Plus radical, il y a les géométries non commutatives (ce qui part du constat que certaines grandeurs "géométriques" en MQ sont non commutatives). On remplace l'algèbre définissant la géométrie par une algère non commutative. C'es terriblement abstrait et ardu.
C'est la grande spécialité d'Alain Cones.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
D'accord. Merci beaucoup.
