Prenons une petite bille de métal, composée d'une certaines quantité d'atomes. Supposons que les mesures de sa position et de son énergie cinétique donnent des valeurs stables, on dira ainsi qu'elle se comporte de manière classique.
Examinons ce qu'il se passe exactement :
Lorsque l'on mesure la position de la bille, on obtient ainsi les positions approximatives de toutes les particules qui sont contenues dans celle-ci. D'après la MQ, l'énergie cinétique de ces particules (ou leur vitesse) devient donc grandement indéterminée.
Lorsqu'on mesure ensuite l'énergie cinétique de la bille, ce qu'on mesure (me semblerait-il) c'est l'énergie totale, cumulée, de toutes ses particules. Même si celles-ci sont individuellement indéterminées, comme elles sont nombreuses, elles donneront au final une valeur moyenne stable, ce qui explique le comportement classique de la bille.
Je ne vois pas où on a besoin de la décohérence là-dedans ? Je dois être à côté de la plaque ?
Quant au chat, je ne vois pas de problème à ce qu'il soit superposé tant qu'on ne peut pas l'observer. Et si on peut l'observer (et donc si on le mesure), alors il ne sera plus superposé. Où est le paradoxe ?
Merci.
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