Re.Envoyé par ansset
Oui.
Quand je parle d'ascension je ne parle pas de varappe.
On parle des hommes "moyens" qui marchent.
J'ai fait la moyenne entre Sotomayor, moi-même, les culs-de-jatte et les huitres.
Et Sotomayor, quand il a sauté au dessus de 2,38 m, de combien a-t-il réussi à faire monter son centre de gravité?
De 2,38 m ?
Eh non ! 1 mètre à tout casser.
A+
La liste des records détenus par les insectes et d'autres invertébrés peut paraître surprenante.
Le zoologiste Ross E. Hutchins a par exemple mesuré la force d'une fourmi moissonneuse de 2,8 mg.
Elle a par exemple soulevé un gravier, obstruant l'entrée de son nid, qui pesait 145,4 mg (soit près de 52 fois son poids).
Si on prend cette expérience à la lettre, pour qu'un homme de 75 kg se prétende (paradoxalement) aussi fort que notre fourmi, il faudrait qu'il soulève près de 3900 kg. De manière analogue, on pourrait croire qu'une fourmi ayant la taille d'un homme pourrait facilement renverser une voiture. Seulement, il n'en est rien.
Prenons un dé de 1 cm de côté. Admettons pour simplifier que ce cube pèse un gramme. Ce cube à 6 côtés de 1 cm², soit une surface totale de 6 cm². Le volume de ce même cube est de 1 cm³.
Prenons maintenant un dé de 2 cm de côté. La surface totale sera égale à 6 x 2² = 24 cm². Cependant, le volume de notre cube sera de 2³ = 8 cm³. Avec la densité de départ, notre cube pèserait donc 8 grammes.
J'attire votre attention sur le rapport surface/poids dans les deux cas. Le secret des prouesses phénoménales des insectes réside dans ce rapport. Pour le 1er cube il est de 6, tandis que pour le 2e cube il est de 3 (24/8). Quand un animal est deux fois plus grand qu'un autre, sa surface, et donc celle de ses muscles, augmente (elle quadruple). Mais dans le même temps, son poids est multiplié par 8.
Donc une fourmi deux fois plus grande, toutes proportions gardées, serait aussi deux fois moins forte, comparée à son poids. La vrai force d'un muscle ne peut-être évaluée qu'en mesurant le poids maximum qu'1 cm² de fibres musculaires peut soulever. Les fibres humaines oscillent entre 6 et 10 kg, dépendant de l'entraînement. Celles d'une grenouille montent à 3 kg/cm². La sauterelle approche de 5 kg/cm². Donc si un insecte (comme la fourmi) était aussi volumineux qu'un homme, il ne serait probablement pas plus fort que lui.
Cordialement.
Dernière modification par Geb ; 30/09/2011 à 13h42.
Bonjour,
Le wattmètre sur le vélo d'appartement est sans doute une mesure acceptable,
Pour ma part,j'aivais en tête une puissance aux environs de 50w.
L'estimation de LPFR a 70 W est une estimation raisonnable pour ne pas lessiver totalement le moteur pour la journée après un effort de 1 a 2 heures.
Pour ne pas détruire le moteur, il ne faut pas lui demander le maximum trop longtemps!!!!!!
Une génératrice a main,quelle puissance fournit elle? ( si cela existe encore )
En science " Toute proposition est approximativement vraie " ( Pascal Engel)
Il existe en cyclisme des "profils de puissance record" (Grappe) basés sur des mesures de couple appliqués aux pédales. Les professionnels du cyclisme sur piste peuvent dépasser les 2kW sur une seconde (environ 3cv). Records autour de 500W pour une heure d'effort. La décroissance des valeurs records est ensuite exponentielle avec le temps... Pour un individu non entraîné, diviser en gros les valeurs par quatre.
Concernant la puissance maximale, elle est généralement évaluée sur des tests de détente verticale en considérant le travail (ici déplacement du centre de gravité) et son temps de réalisation.
Pour pallier à la problématique "fourmis vs humain", on normalise les puissances développées en w/kg de poids corporel.
Comme je l'ai lu, le rendement en cyclisme tourne autour des 20-25%. Il est généralement mesuré en mesurant la puissance "métabolique" (grâce à une analyse des gaz ventilés et en tenant compte de l'énergie produite par la combustion de l'oxygène) que l'on divise par la puissance "mécanique" de sortie. [Approche seulement valable pour les efforts prolongés].
Les problèmes de "mise à l'échelle" sont plus compliqués que cela. On ne peut pas traiter de la même manière force et puissance par exemple, ni taille et masse.
Le cas du saut à une hauteur à peu près constante à quelques dB près indique que l'impulsion (en joule) que peut fournir un vertébré est à peu près proportionnelle à la masse (parce que l'énergie du saut est la masse fois g fois la hauteur).
Par ailleurs, il est à peu près établi que la force développée par un muscle animal est proportionnelle à sa plus grande section, et le déplacement qu'il peut générer proportionnel à sa longueur. Ce qui donne un travail fourni par une contraction (produit de la force par le déplacement) proportionnel au volume, donc à la masse, et on retrouve le résultat précédent.
En mélangeant force, puissance, énergie, taille, masse, etc. on obtient rapidement des "paradoxes", des impressions de surprise, qui ne sont que le reflet d'une mauvaise maîtrise de ces questions d'échelle.
Dernière modification par Amanuensis ; 30/09/2011 à 16h07.
