Bonjour,

La RMN impulsionnelle est une technique plus rapide car l'impulsion brève contient une bande de fréquences permettant de faire résonner
pratiquement au même moment les protons (cas de la RMN H) alors que dans le cas de la RMN à onde continue, on envoie des trains d'ondes continues
et on voit pour chaque fréquence s'il y a résonance, ce qui implique que les relaxations ne se font pas au même moment d'où un temps plus long.

Ce raisonnement est-il correct ?

J'ai également vu que les durées d'impulsion étaient calculées de manière à ce que le vecteur aimantation bascule de 90°.

Or, je pensais que chaque type de proton dans un échantillon constitué de nombreuses molécules avait en quelque sorte son propre vecteur aimantation.

Par exemple dans l'acide formique : HCOOH, on va observé deux signaux RMN car les protons n'ont pas le même environnement.(blindage différent).

Ainsi, je pensais que tous les protons verts constituait un vecteur aimantation (que je note M1) et que les protons bleus formaient un autre vecteur aimantation M2 différent de M1.

Or, M1 et M2 ne basculeront pas au mêmes fréquences.

Et même si on connait la durée d'impulsion, on ne pourra dire si M1 et M2 basculent de 90° car ils ne basculent pas aux mêmes fréquences.

Selon mon raisonnement, il faudrait connaître la durée de chaque onde continu au sein de l'impulsion qui comprend une gamme de fréquences (impossible ?)

Il y a sûrement une erreur dans mon raisonnement, si vous pouviez me corriger.

En vous remerciant.