La question posée est (pas assez de place dans l'Intitulé) :
"Dans un contexte d'environnement donné, la durée de vie d'une particule est-elle calculable à partir de ses caractéristiques physique ?".
Je pose cette question car en recherchant sur ce forum un intitulé "durée de vie d'une particule", je n'ai trouvé qu'une question posée par Diogon et se rapprochant de la mienne ( ici => http://forums.futura-sciences.com/tp...particule.html ), mais elle est restée sans réponse ! depuis 2008 ?
Dans la question de Diogon, il rapportait, je le cite :
"....Seulement j'ai eu beau chercher, la seul information que j'aie pu trouver c'est qu'elle était inversement proportionnelle à sa masse exposant cinq... il n'y a aucune autre information que j'ai pu trouver..."
C'est vrai que cela est un peu "léger". Par exemple, alors que neutron et proton ont quasiment la même masse, il n'en va pas de même pour les durées de vie respectives, soit 900 secondes pour le neutron et ....une valeur calculée très au-delà de l'age de l'univers pour le proton, puisqu'un premier "calcul" de sa durée de vie pour 10^32 années a été mis en défaut (lors d'un expérience tentant à choper la désintégration d'un proton à partir d'une concentration suffisante d'atomes de fer dans un lieu protégé), ce qui a impliqué une révision à la hausse de cette durée de vie, donc à l'ajustement des équations en vue d'obtenire un résultat allant dans le même sens.
Tout ça pour dire, que la connaissance de la valeur de la masse d'une particule ne semble pas suffisante pour "calculer" sa durée de vie.
Alors, doit-on se rappeler que toute valeur physique est connue avec une certaine incertitude ? Avec les fameuses relation d'incertitude d'Heinsenberg, comme: Pièce jointe 187231 ou bien Pièce jointe 187232 ?
A partir de là, si le Delta(E) d'une particule, c'est à dire, la valeur de sa masse, est extrêmement "pincée", alors son Delta(t) est forcément d'autant plus grand...
Ce qui, dans la comparaison des durées de vie proton/neutron, conduirait à penser que la valeur de la masse du neutron est "étalée" (en le constatant par un nombre de mesures suffisant permettant de faire apparaître cet étalement), alors que celle du proton serait extrêmement "pincée" (idem que pour le neutron, obtnenu par un nombre de mesures suffisant, sauf que le proton "refuse" de mourir sous nos yeux et que donc le pincement est infini, un dirac en fait).
Alors, est-ce bien comme cela qu'il faut envisager le calcul de la durée de vie d'une particule ?
C'est la question que je me pose, et si certains pouvaient y répondre cela serait parfait.
Mais pour gagner du temps (donc augmenter ma vitesse), j'envisage, suivant la réponse obtenue, quelle nouvelle question se poserait ?
[1] Si il en était ainsi, alors,
puisque les durées de vie sont "calculables" à partir de la masse, je reformulerai ma question:
"Les masses affichée de chaque particule, sont-elles d'abord "mesurées", pour être ensuite injectées dans les équations ?". Si telle est le cas, il faudrait alors les considérer comme des constantes physiques à mesurer dans des conditions dites "Normales"... mais cela m'étonnerait ? puisque qu'il me semble qu'il n'existe que 4 constantes physiques ? (comme les 4 dimensions x,y,z,t d'ailleurs!)
OU BIEN,
[2] S'il n'en n'était pas ainsi, alors,
Existe-t-il un modèle mathématique à partir duquel on obtient par le calcul la masse de la première (ou des premières) particule(s), formant par ensuite l'ensemble de l'univers ?" Si oui, on peut vérifier ensuite que cela colle avec l'existant, par exemple en effectuant le calcul de la "forme" de la masse du neutron, et donc de sa durée de vie "statistique". La physiqeu n'a qu'un but: Dans un premier temps, obtenir par le calcul un résultat de mesure (valeur et variatons), puis, dans un deuxième temps, effectuer maintes et maintes fois la "mesure", en vue de vérifier que les "formules" sont OK.
Cela sous-entendrait donc que la masse de cette première (ou de ces premières) particule(s) ne dépendrait que de nos 4 constantes universelles (h,c,k et G). Or, le seul instant où Tout ne dépendait que de ces 4 constantes est, bien sûr, l'instant 0+ de la création, instant où la densité d'énergie calculée était égale à ~109 fois l'énergie totale "supposée" de l'univers (ben oui, elle n'est que "supposée" la Matière Noire, mais bon!) dans un Volume de Planck (10-34 m3) ). Ca serait pas le "supposé" (encore!) boson de Higgs, ce machin ? Le pas vers la gravité quantique ?
En fait, j'entrevois que si la réponse [1] "marche", c'est bien "qu'on en est là" en physique :
( A injecter des mesures dans les équations sans considèrer ces mesures comme des constantes universelles. Par exemple, vous a-t-on filé un bouquin de physique qui vous expose le calcul de la masse d'une particule autrement, bien sûr, que par la mise en oeuvre d'une expérience imaginée ? Moi pas ! Alors je suis preneur )
Mais que face à cet humble constat, on est à la recherche de la réponse [2].
J'aurais peut-être dû directement formuler ma question ainsi: "La masse et la forme du boson de Higgs ne dépend-elle que de h,c,k et G ? " (et de la densité d'énergie présente bien sûr, puisque c'est toujours vrai!)
Je m'arrête là. Manifestement, toutes les réponses seront les bienvenues.
Merci à Tous.
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