Bonjour,
J'espère que tout le monde à son Cohen-Tannoudji ! Je m'en sert pour poser mes questions.
1) Dans le Cohen-Tannoudji, il est dit que lorsqu’on place un détecteur derrière la fente n°2, les photons qui passent par la fente n°1 forment une figure de diffraction et non le début d’une figure d’interférence comme on pourrait le penser.
Il en déduit alors que le fait de faire une mesure perturbe le système.
Je ne comprends pas du tout cette interprétation, lorsqu’on place un photomultiplicateur derrière la fente n°2, c’est comme si on obstruait par un cache la fente n°2. Comment peut-il conclure que la cause de la différence de phénomènes (diffraction et interférences) est due à la présence d’un appareil de mesure alors qu’il est dit au début du texte que lorsqu’on ferme simplement la fente 2, on observe aussi une figure de diffraction ?
Il est bien évident que l’appareil de mesure que l’on a introduit juste derrière la fente n°2 perturbe le système puisqu’il absorbe les photons qui passent par la fente n°2, ces photons ne peuvent donc pas atteindre l’écran. Et donc c’est bien logique que le constat (figure de diffraction sur l’écran) soit le même que lorsqu’on ferme simplement la fente n°2 avec un cache. L’appareil de mesure n’a donc pas ici d’influence sur ce qu’on observe sur l’écran
Etes-vous d’accord avec moi ???
2) De part ma perplexité face à la question 1), j’ai lu le complément D1 page 51. J’ai deux questions.
a) A la dernière page du complément (page 53), il est dit « Si la position verticale des fentes F1 et F2 n’est définie qu’avec une incertitude supérieure à l’interfrange, il ne peut être question d’observer la figure d’interférences ». Je vois pas vraiment pourquoi…
b) Le complément dans son ensemble me pose problème. L’auteur suppose au début que la relation d’incertitude d’Heisenberg est juste pour la plaque percée de fentes et il en déduit à la fin que l’on ne peut pas faire une mesure sans perturber le système. Mais, est-ce que la relation d’incertitude d’Heisenberg ne repose pas justement sur le fait que l’on ne peut pas faire une mesure sans perturber le système ? C’est le serpent qui se mord la queue !
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