bonsoir les amis comment allez vous , j'espre que tout va bien.
Bon,comme j'ai écrit dans le titre , si on vit dans un monde quantique (les aspects Quantique ne sont plus négligeables ),
alors que seront les différences .
et merci infiniment.
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bonsoir les amis comment allez vous , j'espre que tout va bien.
Bon,comme j'ai écrit dans le titre , si on vit dans un monde quantique (les aspects Quantique ne sont plus négligeables ),
alors que seront les différences .
et merci infiniment.
Bonjour.
Je pense que l'on l'appellerait "mon oncle".
Ce type de supposition n'a pas de sens. Elle n'est pas scientifique.
Je ne ferme pas la discussion pour le moment.
Mais je la surveille.
Pour la modération.
Au revoir.
Bonjour,
J'ai un peu de mal à te suivre. Nous vivons déjà dans un monde quantique.
Il est clair que à notre échelle on utilise des lois dites classiques. Mais c'est surtout pour des raisons pratiques. A ce qu'on sait, les lois de la mécanique quantique sont tout à fait applicable (du moins si on pouvait faire les calculs, ce qui est difficile pour des systèmes avec plusieurs particules et a fortiori pour un objet en comportant des milliards de milliards comme une simple pomme ou une goute d'eau).
Un sujet intéressant (mais très vaste et difficile) est comment faire le lien entre lois classiques et lois quantiques. En bref, pourquoi voit-on un monde qui se comporte à notre échelle de manière très différente des électrons, photons et autres noms en "ton" Ca fait intervenir le principe de correspondance, l'approximation d'optique géométrique, la décohérence, la physique statistique (et les lois des grands nombres) et même en partie l'interprétation de la MQ.
Ton sujet est peut-être plutôt : supposons que la constante de Planck devienne brusquement (coup de baguette magique) beaucoup, beaucoup plus grande. A quoi ressemblerait notre monde ? Ma foi, ça aussi c'est un sujet difficile. J'aurais tendance à dire que le caractère ondulatoire de la matière deviendrait "patent" pour tout et qu'on verrait un monde particulièrement flou. Mais au-delà de cette appréciation qualitative, ce n'est pas très facile.
Il y a un livre assez sympatique "le voyage fantastique" (s'inspirant du film du même nom, l'ancienne version, pas celle avec Denis Quaid) où l'auteur décrit ce qui se passe lorsque les voyageurs "rétrécissent" un peu trop (tout vibre et devient flou). A lire... au moins comme source d'inspiration (même si l'auteur s'est bien documenté, ça reste un roman).
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Pas si bête... dans les Aventures de Mr Tomkins, George Gamow imagine ce qu'il se passerait si la vitesse de la lumière était ramenée à 30 km/h au lieu de 300 000 par seconde.
De même, pouvons-nous imaginer ce qu'il se passerait si le temps de décohérence des objets macroscopiques était fixé à 5 secondes ?
Dans un espace vectoriel discret, les boules fermées sont ouvertes.
Bonjour,
Ça aurait été sympa de prévenir Gamow alors. Ça lui aurait évité d'écrire les divers livres racontant les histoires de Mr. Tompkins qui vulgarisent de manière très conviviale les idées de la physique quantique et de la relativité restreinte.
Pour info, la version souvent disponible de nos jours est "Le nouveau monde de M. Tompkins" par R. Stannard et G. Gamow (même si ça vaut pas la version originale, je trouve).
[edit] croisement avec Pio... comme quoi Gamow a peut-être pas eu une si mauvaise idée que ça...
Re.Bonjour,
Ça aurait été sympa de prévenir Gamow alors. Ça lui aurait évité d'écrire les divers livres racontant les histoires de Mr. Tompkins qui vulgarisent de manière très conviviale les idées de la physique quantique et de la relativité restreinte.
Pour info, la version souvent disponible de nos jours est "Le nouveau monde de M. Tompkins" par R. Stannard et G. Gamow (même si ça vaut pas la version originale, je trouve).
[edit] croisement avec Pio... comme quoi Gamow a peut-être pas eu une si mauvaise idée que ça...
Je l'aurais fait volontiers. Mais Gamow ne m'a pas demandé mon avis pour l'écrire, ni mon opinion quand je le lus.
Je n'ai vraiment pas aimé.
De toute façon, si on change quoi que ce soit aux constantes de l'univers, la chimie change et nous ne serions pas là pour le voir.
Il n'y a même pas de chance qu'il y ait quelqu’un pour l'appeler "mon oncle".
Et pour le "Voyage fantastique" on a ignoré des choses comme la tension superficielle: que se passe-t-il dans les poumons si les dimensions diminuent ?
L'univers est un tout, et il est absurde de ne regarder qu'un morceau et ignorer le reste.
Sauf dans un roman, bien sur. Mais on ne demande pas à un roman d'être scientifique.
A+
Hé bé... si Deedee81 ne le sait pas, alors qui va pouvoir nous le raconter ?
Les discussions sur l'interprétation des mondes multiples semblent indiquer qu'au niveau de notre conscience, cela ne changerait pas grand chose. Par contre, les mondes multiples ne sont multiples qu'à partir du moment où il y a eu décohérence. Il faut donc se demander quelle est la différence entre deux copies d'univers et l'univers qui leur a donné naissance. Simple : la possibilité d'interférence entre les différentes composantes du vecteur d'onde.
Donc un monde avec des effets quantiques amplifiés serait comme notre monde ordinaire, sauf que l'on verrait des interférences se produire avec d'autres possibilités d'évolution de l'univers.
Comment se manifesteraient-elles ? La décohérence des objets macroscopiques se fait toujours sur la base position. Ce serait donc principalement la position des objets, ou des particules qui les composent, qui serait affectée. D'autant qu'en fin de compte, avec nos sens limités, on ne fait jamais que mesurer la position des choses qui nous entourent (fût-ce la position d'une aiguille sur un cadran, ou la position d'un impact sur un écran).
Il faudrait se donner une expérience simple pour entamer la réflexion. Je pense à la mesure du spin d'un électron. Si on mesure sa position vers le haut de l'appareil, on en déduit que son spin est +hbar/2, et si on mesure sa position vers le bas, se serait -hbar/2.
Maintenant, cela a-t-il un sens de se demander ce qu'il se passerait si on recombine les deux voies de sorties de l'appareil ? Je rappelle que nous nous sommes donnés 5 secondes pour ce faire.
Ici, on se heurte à un problème : si les spins interfèrent (dans le style 1/sqrt(2)|Up> + 1/sqrt(2)|Down> = |Droite>, à l'orientation des axes près), les positions n'interfèrent pas ! Les états propres de l'observable position sont tous orthogonaux entre eux.
Qu'est-ce que cela veut dire ? Que l'on perdrait tout souvenir d'avoir eu deux copies de nous-mêmes ayant observé deux positions différentes ? Leur combinaison résultant en une copie de nous-mêmes ayant observé le spin |Droite> ? Ou bien que l'appareil deviendrait incapable de mesurer un spin à moins de lui laisser au moins de 5 secondes pour enregistrer le résultat ?
On peut procéder autrement : augmentons le quantum d'action. Pour la lumière, comme pour les rayons gamma, les photons arriveraient un par un à nos yeux. Cela n'aurait guère d'impact sur le toucher, celui-ci étant basé sur des échanges électromagnétiques ultra-basse fréquence entre nuages électroniques. Et je ne parle pas de la gravitation, à mille lieux des effets quantiques.
On peut aussi penser à l'informatique quantique. Après tout, l'ordinateur quantique représente exactement ce que l'on souhaite imaginer : un temps de décohérence le plus long possible. Voilà peut-être la réponse à la question d'AkiyamaS : l'ordinateur serait quantique.
Reste à imaginer ce que seraient les autres objets, qui ne sont pas des ordinateurs, dans le même cas de figure...
Bref, pas évident...
Dernière modification par Pio2001 ; 12/08/2012 à 15h34. Motif: Orthographe
Dans un espace vectoriel discret, les boules fermées sont ouvertes.
Il a rendu aussi célèbre le chat de Schrödinger que le chat du Chester dont parle Lewis Carroll.
Il faudrait lui trouver une entrée dans ce dictionnaire
Patrick
PS un article de la recherche qui le référence