Besoin de vos idées et de votre ingéniosité pour une éxperience

[invite01071285]

Bonjour,

je suis nouveau sur le forum.

je me suis inscrit principalement pour profiter de vos idées votre ingéniosité et vos conseils.

Je cherche des idées d’expérience (tout moyen physique et scientifique possible) me permettant de caractériser une différence de surface entre des métaux en vrac et des métaux en vrac mais compactés (presse très puissante mécaniquement).

le but étant de tester la capacité du compactage a retenir des produits susceptible de se dissoudre dans l'eau.

Merci d'avance pour tout vos point de vue et idées.

Pour les intéresser je peut éclaircir ma pensée si vous ne comprenez pas ou je veut en venir.

Au plaisir de vous lire.
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[invite6dffde4c]

Bonjour et bienvenu au forum.
Non, ce n'est pas très clair.
S'agit-il des produits qui étaient là avant le compactage ou des produits qui ont pénétré dans le matériau déjà compacté ?
Ce serait quoi la nature de ces produits ?
Au revoir.

[invite01071285]

Bonjour,

Merci pour vos réponses

Les produits sont la avant compactage, pour faire simple je vais essayer de donner un exemple

Supposons 1kg de métal en vrac (bout, tubes ...) sur lequel on trouve une poudre toxique en surface mais également à l’intérieur du métal après diffusion par exemple (substance cancérigène ...)

Cette substance est soluble dans l'eau et au contact de l'eau elle passe directement en solution

On s'imagine donc très bien que si je mets mes 1kg de métal avec cette substance dans de l'eau, une grosse partie de la substance va être entrainé par l'eau.

L'idée c'est donc de compacter ces métaux, a tel point que les tubes et bout de métal forme une masse compacte, on aurait alors des surface et donc des zone ou le produit toxique se trouve inaccessible, des zones ou l'eau ne pourrait passer qu’après corrosion et destruction totale du métal...

L'idée est de mesurer en laboratoire cette différence de surface et faire des expériences simple permettant de quantifier l'amélioration de solubilisation de nos produits toxiques.

Merci pour vos idées

[invitecaafce96]

Bonjour,
Il m'étonnerait fort, qu'un compactage industriel , aussi puissant soit il , empêche des particules fines de ressortir .
La "surface" que vous pensez créér , n'existe pas ; Tous les grains ne seront pas joints , il y aura fatalement des trous et des fissures .
Pour aller plus loin, il faut enrober les déchets , technique employée dans d'autres industries .

[A voir en vidéo sur Futura]

[invite01071285]

Merci beaucoup pour la réponse catmandou,

mais sa ne répond pas à ma question

Il est évident que la structure possédera toujours des failles, des enclaves ... ou l'eau pourra s'infiltrer

Mais le but est de quantifier la baisse de surface en rapport a une même quantité de métal non compacté.

[invitecaafce96]

Bon, là, ça devient un problème mathématique simple que je ne sais pas résoudre !!!! Je le reformule :
Quelle sera la surface d'un cube (par exemple) de déchets compactés par rapport à la somme de leur surface individuelle ?
Est ce exact ? Au prix de quelques hypothèses , certains ici doivent pouvoir répondre ..,

[invite6dffde4c]

Re.
Je pense que la réduction de surface est nulle.
Quand vous appuyez deux bout de tôle entre eux ils ne se soudent pas (ne serai-ce qu'à cause des impuretés de surface).
La seule chose qui change est le temps d'accès de l'eau à ces surfaces très proches entre elles et le temps de migration des saletés vers l'extérieur.

Je pense que la compression n'est pas une bonne solution pour diminuer la surface. Catmandou a raison. Il faut enrober les déchets.
Et je ne vois pas de moyen de mesurer les surfaces sales des déchets. Si les surfaces étaient propres on pourrait imaginer un moyen de mesurer le gaz adsorbé en surface (en le chauffant sous vide pour le faire dégazer). Mais inenvisageable avec des surfaces sales.
A+

[invité6735487]

As-tu déjà entendu parler de surface spécifique ? Donc bon après compactage on a plus de surface spécifique !

[invite2313209787891133]

Bonjour

La surface spécifique augmente, puisqu'il s'agit de m² de surface par m3 de volume, mais pour une même quantité de départ la surface ne change pas (ou très très peu, en réalité elle augmente très légèrement).

[inviteee7413a4]

Hé bien je ferais comme ça :

- Je fais une centaine de lots de bouts de tubes souillés, que je numérote
- Je tire au sort 50 numéros, que je compacte
- Je plonge les 50 lots compactés dans l'eau pendant un temps raisonnable (peut-être de l'eau bouillante si je veux accélérer le processus)
- Idem bien sûr avec les 50 lots non compactés
- Je mesure la pollution de cette eau de rinçage.

Le mieux étant de faire ça lot par lot pour pouvoir faire ensuite un traitement statistique approprié, tu auras donc cent chiffres, éventuellement plus si tu mesures une pollution au fil du temps.

En fonction du coût, des contraintes, des objectifs, bien sûr ça peut être dix lots ou mille. Je pense qu'avec une vingtaine de lots tu as déjà des résultats significatifs.

Sinon le compactage peut être une étape avant d'enrober, c'est sans doute mieux en enrobant.

[invite01071285]

Merci aux autres membres pour vos réponses

Et merci à Christophe c'est exactement le genre de réponse que j’attends.

Cependant j'ai bien sur déjà penser à ce genre d’expérience, il est évident que l'on verra une différence dans l'eau (l'eau des vrac étant plus pollué que l'eau des métaux compactés).

D'autres idées du même genre amis ingénieurs, étudiant(e)s, professeurs, et autres membres ?

[invite01071285]

du nouveau ?

[invite01071285]

toujours vivant et à la recherche d'idées

Merci

[inviteae0dd945]

Bonjour,

J'ai du mal à cerner le problème (de fond). En fait, il s'agit de valider que l'eau sera moins "polluée" par un bloc de métal compacté, que par un bloc de métal non compacté ? C'est bien ça ? Si oui, avant que de proposer un protocol expérimental significatif, il faudrait avoir une meilleur idée du process réel (ou envisagé). En effet, dans le protocole proposé par Christophe, deux paramètres ont été oubliés à mon sens : le temps de rinçage et la pression (profondeur d'immersion). Il semble intuitif de dire que plus le temps de rinçage et/ou la pression sont élévés, plus l'eau sera polluée. Ces paramètres sont invariable si dans le process final, le temps de rinçage (immersion) et la pression sont identiques en toutes circonstances. Par contre, le paramètre qui risque de changer est la contamination résiduelle de vos bloc... Encore une fois, plus l'eau est contiminée, moins la pollution résiduelle est élevée a priori... Bref... Vous cherchez quel mesurable ? en fonction de quel paramètre (a part le compactage...) ?

A+

[f6bes]

Bjr Mimooo,
Ce qui serait intéressant c'est la...suite!
Que fais tu de ton bloc compacté ?
Tu ne le "transformes" pas pour réutilisation ?

A+

[invite2b524dc2]

A mon avis, la surface développée de contact en vrac, serait inférieure à celle résultante du compactage qui va fragmenter, laminer et étirer les feuilles de métal.
La très forte compression aura pour effet de ralentir la diffusion de l'eau, mais avec l'oxydation, a long terme, le problème se reposera.
L'idée serait d'éviter la présence d'eau ?
En travaillant sur les agglomérés de liège, nous avons menés de tels calculs, complexes car produit naturel, déformable, pour déterminer en moyenne, les quantités de liants nécessaires en fonction des granulométries, pour une bonne tenue, des bouchons ou des feuilles, par ailleurs la fabrication de parquet liège, mettait en œuvre des presses très haute pression pour la fabrication des blocs.

En fonction de l'épaisseur, de la forme, de l'orientation, de la position des composants du "vrac", la composition de la surface d'échange du bloc compacté comme la porosité varieront.
Pour vous, restera le problème de la porosité au niveau du bloc compacté, qui pourrait être réglé soit en amont du compactage, par adjonction de matières imperméabilisant etc, soit en aval enrobage, caisson de stockage, enfouissement ?.
La porosité peut fournir une "indication" de la surface de contact en mesurant le poids d'eau retenu par un bloc compacté ayant séjourné dans l'eau ou encore en rapportant densité du bloc compacté à la densité d'un même bloc de métal.