Interférométrie Optique à Longue Base

[invite74ceed9b]

Bonjour,

Je fais actuellement un dossier en continuité d'un TP de physique traitant de la diffraction et des interférences optiques lors duquel j'aimerais parler de l'interférométrie optique à longue base, un principe utilisé dans des grands télescopes tel qu'au Chili avec le VLT, mais je ne trouve pas de sources me donnant des information sur le fonctionnement de ce type d'interférométrie (soit rien de concrêt, soit bien trop compliquées pour mon niveau comme des thèses).

Auriez vous des informations, des sources ou des liens concernant l'interférométrie optique à longue base qui serraient susceptibles de m'intéresser? Je cherche surtout à comprendre le principe mis en jeu et son fonctionnement permettant d'augmenter la résolution.

Je suis actuellement en 1er année d'école d'ingé matériaux (bac+3)

Cordialement,

totoh14
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[invite6dffde4c]

Bonjour.
Je me souviens d'avoir lu des choses sur le site au moment de la mise en route du système.
Regardez les tutoriels de cette page:
http://www.eso.org/sci/facilities/pa...uto/index.html
Au revoir.

[invite74ceed9b]

D'accord merci beaucoup malgré mon niveau médiocre en anglais ca devrais bien m'aider ! Mais en quoi le fait de recomposer des images à l'aide des interférences rends l'image mieux résolue qu'une image d'un télescope classique?

[invite6dffde4c]

Bonjour
La résolution d'un télescope est donnée par son diamètre. Plus celui-ci est grand meilleure est la résolution. Voir disque d'Airy.
Il faudrait avoir des télescopes d'un grand diamètre. Mais ils deviennent trop chers et non manipulables au delà de quelques mètres de diamètre.
Pour remédier, on peut utiliser deux "morceaux" de télescope éloignés et regarder l'image d'interférence qu'ils donnent. Ceci augmente la résolution dans la direction parallèle aux miroirs. Mais non celle de l'image entière. Mais rien qu'à partir de ça on peut calculer le diamètre d'une étoile (par exemple) ou la distribution d'intensité lumineuse dans cette direction.
Mais ce dispositif ne forme pas des images dans le sens habituel du terme ni permet de les former dans d'autres directions que celle du télescope.

Malgré cela, c'est un dispositif d'une technicité incroyable. Car pour que les images de diffraction se forment, il faut que les chemin parcourus par les rayons qui arrivent à chaque miroir soient identiques à quelques microns près. Avec la distance vers les miroirs qui change à cause de la rotation de la terre et avec l'orientation variable des miroirs et avec les perturbations causées par l'indice de réfraction de l'air. C'est une prouesse technologique incroyable.
Au revoir.

[A voir en vidéo sur Futura]

[invite74ceed9b]

D'accord, merci pour vos réponses qui m'aident à mieux comprendre ce type de technologie.

J'avais connaissances de ces informations mais je pensais que l'on pouvait a partir des interférences relevées via les différents télescopes recomposer l'image "classique" de l'astre observé, en quelques sortes visionner comme une image classique mais avec une résolution bien plus haute. Donc d'après vos explications, j'en déduis que les images que l'on peut voir provenant du vlt du chili représentant des nébuleuses ou des galaxies lointaines (nébuleuse du casque de thor par exemple prise par le vlt pour les 50ans de l'ESO) par exemple ne sont pas "l'image réelle" mais une reconstitution, grâce aux différentes informations récoltées par cette méthode (distribution d'intensité lumineuse etc). Est ce ça ?

Merci d'avance

[invite6dffde4c]

Re.
Je ne sais pas de quelles images il s'agit. Mais il ne faut pas confondre le VLT avec le VLTI.
Qui est le dispositif pour faire les interférences.
Regardez ce que dit cette page:
"Currently, 11 instruments including 2 interferometric instruments are operational..."

Probablement, les belles images sont des images classiques (si on peut dire).
A+

[invitea3c75901]

Bonjour,
Effectivement, le VLT désigne les télescopes utilisés indépendamment, et le VLTI désigne les mêmes télescopes, mais utilisés en interférométrie.
La recombinaison des faisceaux venant de deux télescopes séparés par une distance d va donner une figure d'interférence, dont on va mesurer le terme dit de "visibilité". Ce terme dépend des fréquences spatiales de l'objet observé, et de la distance d entre les télescopes. En utilisant différentes distances d, et selon plusieurs directions, on remplit le spectre en fréquences spatiales de l'objet. Pour avoir une pseudo-image, on calcule la transformée de Fourier inverse de ce spectre. Cependant le spectre n'est pas complet, donc ce n'est pas une image au sens propre.

Tout le détail ici :
http://olbin.jpl.nasa.gov/iss1999/coursenotes.html

http://ptonline.aip.org/journals/doc...ml?bypassSSO=1

A+