Bonjour,...
Toujours dans le cadre de mon apprentissage des bases de la mécanique quantique, est ce que l'on peut dire que la constante de Planck est a mettre en relation avec le phénomène de "discrétion",de discontinuité ?
merci de votre compréhension,....
...
précisions,...
elle représenterais l'intervalle des phénomènes de discontinuité, discrétion et cela à toutes les échelles?
Qu'en pensez vous...?
Envoyé par alamata
Reformulation:
elle serait lié a l'intervalle des phénomènes de discrétion, de discontinuité et cela a toutes les échelles par la conjugaison avec un facteur lie lui a l’échelle considérée,...
qu'en pensez vous?
désolé pour ces 2 messages à la suite
La constante de Planck a pour dimension l'action. Elle peut s'interpréter comme la granularité ("discontinuité" ?) de l'action dans les phénomènes.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Bonjour,
C'est amha plus compliqué qu'une simple relation constante de Planck - discontinuité. Mais elle joue un rôle, c'est clair.
Exemples montrant que c'est plus compliqué qu'on ne pourrait le croire :
- Les phénomènes classiques peuvent présenter des discontinuités, en particulier dans le domaine optique (par exemple, les ondes stationnaires dans une cavité ne peuvent avoir que certaines longueur d'onde)
- le spectre en énergie des électrons libres est continu, de même pour les photons, par contre il est discontinu pour des électrons liés.
Je dirais donc que les caractéristiques "quantifiées", discontinues, granulaires en mécanique sont dû à deux aspects :
- le caractère ondulatoire
- le fait que la constante de Planck intervient dans les relations entre observables ou, comme l'a dit Amanuensis, comme une granularité de l'action ("action" au sens de la mécanique analytique !!! Attention au sens de ce mot).
Je ne suis pas sûr qu'on puisse aller plus loin sans entrer dans une discussion plus technique (ce qui ne serait pas un mal. C'est pas mal d'être précis et rigoureux de temps en temps).
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Ce serait quand même intéressant de creuser un peu la question, ça manque un peu dans les cours et la vulgarisation. Mais c'est peut-être parce qu'il n'y a pas de réponse claire...
Sinon, les différents cas sont peut-être "fédérable" avec l'actions, en s'intéressant à l'espace des phases. Car l'action (ou une puissance de l'action) est la "mesure naturelle" dans cet espace, et ce dans tous les cas, il me semble. Et la "discontinuité" pourrait peut-être trouver une expression intéressante en relation avec l'évolution d'un système vue dans l'espace des phases.
Ce sont juste des pistes, rien d'abouti.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Bonjour,...
les dimensions sont donc Énergie et Temps relie par une relation d'ordre multiplicative avec Énergie x Temps
Lorsque vous parler de granularité de l'action dans les phénomènes ce concept de granularité peut il être mis en relation avec son degré d'interaction avec le champ de Higgs ?
Salut,
Pas particulièrement.
Même si bien entendu lorsqu'on parle du Higgs on est forcément dans le domaine de la théorique quantique des champs.
Mais on peut décrire une bonne partie du mécanisme de Higgs en restant dans le domaine des champs classiques.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
J'ai lu une conférence ( qui date un peu ...) de Niels Bohr de 1927. Il y fait une analogie entre deux constantes : la vitesse de la lumière et h.
Bohr nous dit que si nous sommes capable de différencier le temps de l'espace, c'est parce que les vitesses qui nous entourent sont très inférieures à celle de la lumière. De même, les "actions" qui nous entourent sont très supérieures au quantum d'action h. Par conséquent, nous sommes en mesure de ressentir la "causalité.
Penser h comme une limite au delà de laquelle le concept de causalité disparait : On voit là tout le génie de Bohr!
