Bonsoir,
j'ai écrit deux choses contradictoires dans mon cours, j'aimerais savoir laquelle est juste
une transformation monotherme et quasi-statique peut être assimilée à une isotherme (je trouve que c'est le plus évident)
une transformation monobare et quasi-statique peut être assimilée à une isotherme
une des deux est bonne, laquelle ?
et si en plus, vous pouviez m'expliquer pourquoi ...
merci
Romain
LA seconde affirmation me pose problème.
Si une transformation est à la fois monobare (= pression constante) et isotherme (=température constante), alors comme pV = nRT, si n est constant, V l'est aussi.
Autrement dit, il ne se passera rien !
A moins qu'on parle d'un système tordu, avec réactions chimiques, etc.;;
Et pour compléter :
ça dépend de ce que tu veux faire et du sens qu'on donne à "peut être assimilé à". Si tu veux calculer la variation de fonctions d'états, alors oui tu peux. Si tu veux savoir quelle est la température maximale atteinte pas le système (pour savoir s'il va se mettre à fondre par exemple), alors non tu ne peux pas.une transformation monotherme et quasi-statique peut être assimilée à une isotherme
Vous pensez donc que ma deuxième phrase est fausse.
merci
J'essaie de comprendre :
Une monotherme a sa température extérieure constante.
Elle est en plus quasi-statique.
On peut donc dire que sa température intérieure est aussi constante.
Si on suppose qu'étant quasi-statique elle est aussi renversable, elle est alors isotherme.
Moi, c'est le passage quasi-statique -> température intérieure qui me choque un peu... quasi-statique, c'est infiniment lente. Ca suffit pour dire qu'alors la température est constante ?
merci
Romain
oui quasi-statique signifie qu'à chaque instant on est infiniment proche de l'équilibre, ça entraîne donc que la température soit constante dans le volume.
Je pense que dans le seconde phrase, il y a une simple coquille, il faut mettre "isobare"
La différence entre "mono" et "iso" est que dans un cas, on parle des quantités de l'environnement , alors que dans le second, on parle des quantités du système. Mais quasistatique implique l'équilibre entre les deux à chaque instant.
OK, donc j'avais compris !
merci beaucoup !
Romain
En vous lisant j'ai l'impression qu'il y a un truc qui cloche (chez moi). Pour moi, une transfo monotherme est définie comme ayant la même température à la fin qu'au début, mais ça ne dit rien sur les états intermédiaires (contrairement à isotherme). Me trompé-je ?
Dans mon cours, j'ai écrit :
une transformation monotherme est caractérisée par : température extérieure (not. Text) = constante
une transformation isotherme est :
réversible (ie quasi-statique et renversable)
et la température du système (not. Tsyst) = constante
Ne confondrais-tu pas avec l'Energie interne U dont la variation ne dépend que de l'EF et de l'EI (ou ce type de grandeur) ?
(je m'épate là
Bonjour,
une transformation monotherme est bien une transformation d'un système qui échange avec une source qui a une température constante (ou source monotherme, genre l'air ambiant). Si la transformation est quasi-statique, alors on peut considérer qu'il y a équilibre thermodynamique entre le système est la source, et la transformation est isotherme.
OK, merci de m'avoir corrigé, je traîne cette définition erronée depuis un bon sacré bout de temps !
Whaaouuuuuuu !!!!Envoyé par deep_turtle
J'ai un p'tit soucis qui a trait au sujet de ce topic :
Dans un exo, j'ai à étudier la vaporisation d'une masse d'eau à la température T dans un récipient indéformable (W=0) maintenu à la température T.
On me demande, en étudiant les variations d'énergie interne et d'enthalpie, de déduire la chaleur reçue par l'eau lors de la transformation.
Puis-je considérer cette réaction irréversible comme isobare ?(W=0 ammène que la transformation est isochore. Si elle était également isobare, la variation d'enthalpie serait égale à Q, et ça serait bien pratique)
