Expérience de Cavendish; rapports protons/neutrons
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Expérience de Cavendish; rapports protons/neutrons



  1. #1
    GeLe5000

    Expérience de Cavendish; rapports protons/neutrons


    ------

    Bonjour.

    Est-ce que quelqu'un sait si l'expérience de Cavendish en 1797-98 (qui a certainement été répétée de nombreuses fois) pour déterminer la valeur de la constante de gravitation a été réalisée en utilisant une autre matière que le plomb.

    Il utilisait 2 petites sphères de plomb de 0,73 Kg et 2 grosses sphères de 158 Kg (source Wikipedia English).


    Plomb : Z = 82, MA = 207.19; donc, si je compte bien : 207 – 82 = 125 neutrons et 82 protons

    Fer : Z = 26, MA = 55,85; donc, si je compte bien : 56 – 26 = 30 neutrons et 26 protons

    Rapports protons/neutrons : 0,656 pour le Plomb, 0,87 pour le Fer.

    Ceci pour vérifier que la force d'attraction est indépendante de la nature des nucléons constituant la masse.

    Merci pour vos réponses éventuelles.

    -----

  2. #2
    invitecaafce96

    Re : Expérience de Cavendish; rapports protons/neutrons

    Bonsoir,
    Cavendish , en 1798 n'était pas conscient de l'existence des proton- neutron , donc pourquoi aurait il utilisé autre chose que le Plomb ?
    Il ne connaissait pas non plus l'Uranium métal , de masse volumique nettement plus élevée .
    Proton : Rutherford 1911
    Neutron : Chadwick 1932

  3. #3
    GeLe5000

    Re : Expérience de Cavendish; rapports protons/neutrons

    Merci pour votre réponse.

    Justement, je me demandais si depuis la connaissance de l'existence des protons et des neutrons et de leurs proportions variables dans les éléments, quelqu'un aurait pensé à vérifier que pour le phénomène d'attraction des masses, ils sont équivalents.

  4. #4
    invitecaafce96

    Re : Expérience de Cavendish; rapports protons/neutrons

    Re,
    La constante gravitationnelle est l'une des plus difficiles à mesurer ; même aujourd'hui , les 3 premiers chiffres significatifs varient entre 667 et 669 .
    Donc, je ne pense pas que l'on soit en mesure de mettre en évidence l'influence éventuelle d'un rapport proton-neutron .

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Constante_gravitationnelle

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    GeLe5000

    Re : Expérience de Cavendish; rapports protons/neutrons

    Sauf si, contre toute attente, seuls les protons agissaient. Dans ce cas, le rapport 0,656 contre 0,87 aurait un effet aisément mesurable.

  7. #6
    inviteb6b93040

    Re : Expérience de Cavendish; rapports protons/neutrons

    Il suffit de mélanger de l’hélium et de l'hydrogène et de laisser reposer
    si l’hélium se retrouve en bas c'est que le neutron a un poids et si il n'en avais pas ça se saurait, il irait à la vitesse de la lumière
    à moins que vous pensiez que la gravité agit sur la charge et pas sur la masse mais c'est encore plus nounours vert

  8. #7
    Nicophil

    Re : Expérience de Cavendish; rapports protons/neutrons

    Bonjour,

    Citation Envoyé par catmandou Voir le message
    La constante gravitationnelle est la plus difficile à mesurer ; même aujourd'hui , les 3 premiers chiffres significatifs varient entre 667 et 669.
    A un tel niveau, la foi en sa constance ne relève évidemment nullement de données expérimentales !
    Dernière modification par Nicophil ; 07/05/2015 à 19h11.
    La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.

  9. #8
    invite6dffde4c

    Re : Expérience de Cavendish; rapports protons/neutrons

    Citation Envoyé par GeLe5000 Voir le message
    Bonjour.

    Est-ce que quelqu'un sait si l'expérience de Cavendish en 1797-98 (qui a certainement été répétée de nombreuses fois) pour déterminer la valeur de la constante de gravitation a été réalisée en utilisant une autre matière que le plomb.

    Il utilisait 2 petites sphères de plomb de 0,73 Kg et 2 grosses sphères de 158 Kg (source Wikipedia English).


    Plomb : Z = 82, MA = 207.19; donc, si je compte bien : 207 – 82 = 125 neutrons et 82 protons

    Fer : Z = 26, MA = 55,85; donc, si je compte bien : 56 – 26 = 30 neutrons et 26 protons

    Rapports protons/neutrons : 0,656 pour le Plomb, 0,87 pour le Fer.

    Ceci pour vérifier que la force d'attraction est indépendante de la nature des nucléons constituant la masse.

    Merci pour vos réponses éventuelles.
    Bonjour.
    Et comment mesureriez-vous la masse du plomb et du fer ?
    Dans la mesure de la masse entre la constante de gravitation.
    À moins que vous décidiez que vous ne mesureriez pas la masse avec une balance, mis avec un système indépendant de la gravité (mettons masse + ressort).
    Mais Eötvös a démontré expérimentalement que la masse inerte et la masse pesante sont les mêmes et ceci indépendamment du matériau.
    Je ne vois pas comment départager.
    Au revoir.

  10. #9
    GeLe5000

    Re : Expérience de Cavendish; rapports protons/neutrons

    Avant de réfléchir à la réponse de LPFR, je répond à EauPure.

    Je suis surement un "nounours vert", comme vous dites.
    Néanmoins, je m'explique.
    J'ai posté hier sur Futura-Chimie un message (une réponse dans un thread) qui a été supprimé par un modérateur, sans doute parce que trop farfelu et humoristique (le message, pas le modérateur).
    Le point de départ était la constatation de l'impossibilité d'obtenir une explication de la répulsion des protons entre eux, des neutrons entre eux, et de l'attraction du proton et de l'électron.
    Sachant que le professeur Feynman avait inventé la notion de "photon virtuel", que je trouve un peu olé-olé, je me suis dit que je pouvais moi aussi essayer quelque chose, sans être physicien.
    Les protons envoient des messages signifiant "répulsion proton-proton".
    Les électrons envoient des messages signifiant "répulsion électron-électron".
    Quand ces messages se rencontrent on a une répulsion proton-proton ou électron-électron.
    Mais si un message d'un proton rencontre un message d'un électron, on a une attraction.
    Pour une raison que nous ignorons " répulsion proton-proton + répulsion électron-électron" signifie attraction.

    Considérons un morceau élémentaire de matière électriquement neutre : 1 proton et 1 électron, en face du même morceau de matière.
    Chaque morceau envoie le message " répulsion proton-proton + répulsion électron-électron" qui rencontre le même message. J'extrapole depuis la constatation que dans le cas d'un proton et d'un électron cela signifie attraction "électrique" et je conclus que pour des morceaux de matière, cela signifie attraction des masses.

    Hier soir j'avais un peu bu. Mais aujourd'hui cette idée me suivait encore. Me souvenant du graphique montrant l'évolution du rapport protons/neutrons suivant la valeur de Z, je me suis dit que si l'expérience faite avec du Plomb donnait le même résultat avec du Fer, invalidant l'idée que ce sont seulement les messages envoyés par les protons et les électrons qui cause l'attraction des masses, le nounours vert pourrait enfin penser à autre chose.

  11. #10
    Nicophil

    Re : Expérience de Cavendish; rapports protons/neutrons

    Citation Envoyé par GeLe5000 Voir le message
    Sachant que le professeur Feynman avait inventé la notion de "photon virtuel", que je trouve un peu olé-olé, je me suis dit que je pouvais moi aussi essayer quelque chose, sans être physicien.
    Les protons envoient des messages signifiant "répulsion proton-proton".
    Les électrons envoient des messages signifiant "répulsion électron-électron".
    Quand ces messages se rencontrent on a une répulsion proton-proton ou électron-électron.
    Mais si un message d'un proton rencontre un message d'un électron, on a une attraction.
    Pour une raison que nous ignorons " répulsion proton-proton + répulsion électron-électron" signifie attraction.
    Il y a deux sortes de charges électriques mais une seule sorte de photons peut suffire, je pense.
    La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.

  12. #11
    GeLe5000

    Re : Expérience de Cavendish; rapports protons/neutrons

    N'ayant pas trouvé le moyen de corriger directement une erreur dans le texte d'une de mes réponses, je le recopie ici avec la correction.

    Avant de réfléchir à la réponse de LPFR, je répond à EauPure.

    Je suis surement un "nounours vert", comme vous dites.
    Néanmoins, je m'explique.
    J'ai posté hier sur Futura-Chimie un message (une réponse dans un thread) qui a été supprimé par un modérateur, sans doute parce que trop farfelu et humoristique (le message, pas le modérateur).
    Le point de départ était la constatation de l'impossibilité d'obtenir une explication de la répulsion des protons entre eux, des électrons entre eux, et de l'attraction du proton et de l'électron.
    Sachant que le professeur Feynman avait inventé la notion de "photon virtuel", que je trouve un peu olé-olé, je me suis dit que je pouvais moi aussi essayer quelque chose, sans être physicien.
    Les protons envoient des messages signifiant "répulsion proton-proton".
    Les électrons envoient des messages signifiant "répulsion électron-électron".
    Quand ces messages se rencontrent on a une répulsion proton-proton ou électron-électron.
    Mais si un message d'un proton rencontre un message d'un électron, on a une attraction.
    Pour une raison que nous ignorons " répulsion proton-proton + répulsion électron-électron" signifie attraction.

    Considérons un morceau élémentaire de matière électriquement neutre : 1 proton et 1 électron, en face du même morceau de matière.
    Chaque morceau envoie le message " répulsion proton-proton + répulsion électron-électron" qui rencontre le même message. J'extrapole depuis la constatation que dans le cas d'un proton et d'un électron cela signifie attraction "électrique" et je conclus que pour des morceaux de matière, cela signifie attraction des masses.

    Hier soir j'avais un peu bu. Mais aujourd'hui cette idée me suivait encore. Me souvenant du graphique montrant l'évolution du rapport protons/neutrons suivant la valeur de Z, je me suis dit que si l'expérience faite avec du Plomb donnait le même résultat avec du Fer, invalidant l'idée que ce sont seulement les messages envoyés par les protons et les électrons qui cause l'attraction des masses, le nounours vert pourrait enfin penser à autre chose.

  13. #12
    invitee724fe2f

    Re : Expérience de Cavendish; rapports protons/neutrons

    Salut,

    les étoiles à neutrons qui contiennent un très fort taux de neutrons sont plutôt lourdes.
    Les protons et même les neutrons sont composés de particules élémentaires chargées.
    Que donnerait l'asymétrie des masses des électrons et protons avec l'anti matière.
    Il y a aussi les masses volumiques des gaz comme Eaupure l'a rappelé ou le principe des centrifugeuses séparatrices d'isotopes.

    C'est une hypothèse difficile à supporter même sans expérience spécifique dans une page de forum

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