Bonjour,
Je suis curieux de savoir si la désintégration de type bêta peut produire de l'électricité ? Dans quelle mesure ?
D'ailleurs sait-on "fabriquer" de la radioactivité bêta artificiellement?
Merci d'avance.
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Bonjour,
Je suis curieux de savoir si la désintégration de type bêta peut produire de l'électricité ? Dans quelle mesure ?
D'ailleurs sait-on "fabriquer" de la radioactivité bêta artificiellement?
Merci d'avance.
Les krytrons, qui sont des variantes de thyristors à cathode froide servent d'interrupteurs haute tension tès rapides. Ils utilisent une source béta comme amorçage.Envoyé par EspritTorduJe suis curieux de savoir si la désintégration de type bêta peut produire de l'électricité ? Dans quelle mesure ?
Voir sur Google, plein d'informations (en anglais surtout).
Quant à en faire une source de courant industriel, faut voir la radioactivité que ça suppose.
Sinon pour produire un courant electrique il y a aussi les piles atomique, voir egalement sous google pour plus d'infos
Je me demandais si de façon plus brute, on ne pouvait pas récupérer directement les électrons de la désintégration pour faire de l'électricité (du genre embobiner la matière radiante dans du cuivre... )
Il me semble que les piles atomiques sont construites sur la radioactivité gamma et non sur Bêta et joue sur la chaleur, non? C'est pourquoi je me demande si on sait artificiellement générer de la bêta?
Une désintégration émet un électron : combien de joule cet électron peut représenter à lui seul ? Quelle est l'énergie cinétique des particules émises?
En fait il y a effectivement plusieur type de pile atmique, désolé j'ai pas fait attention en repondant. Mais celle dont je parlais est bien basé sur la radioactivité beta.
On prends un materiau fortement radioactif -, on l'entoure d'un isolant electrique de faible epaisseur, puis on entoure le tout d'un conducteur electrique d'epaisseur suffisante pour etre sur que tous les electrons seront arretés
Donc quand une désintégration se produit, un electron est libéré, il traverse sant peine l'isolant (car de faible epaisseur) et arrive dans le conducteur ou il est stoppé.
Si on fait le bilan : la materiau radioactif a perdu un electron il est donc chargé + et le conducteur electrique en a gagné 1 il est donc chargé -, et comme il se produits des désintégrations en continue, les charges consommé seront renouvellées, ce qui correspond exactement a un générateur.
Et je crois que la radioactivité Béta est souvent artificielle ( surtout la Béta +, je crois)
Bonjour EspritTordu,Envoyé par EspritTorduJe me demandais si de façon plus brute, on ne pouvait pas récupérer directement les électrons de la désintégration pour faire de l'électricité (du genre embobiner la matière radiante dans du cuivre... )
Il me semble que les piles atomiques sont construites sur la radioactivité gamma et non sur Bêta et joue sur la chaleur, non? C'est pourquoi je me demande si on sait artificiellement générer de la bêta?
Une désintégration émet un électron : combien de joule cet électron peut représenter à lui seul ? Quelle est l'énergie cinétique des particules émises?
si tu veux une application numérique, on peut prendre comme référence le C14.
Il est convenu de 13,56 desintégrations par minutes et par gramme de Carbone naturel. Chaque désintégration béta donne une energie qui varie de 0 à 156 KeV.
Avec une simple règle de 3, une supposition de 100% de conversion en electricité, et je pense que tu ne prendra pas ce modèle pour remplacer la dynamo de ton vélo.
L'electronique, c'est fantastique.
Oui curieuxdenature on voit qu'on ne va pas aller très loin avec cette désintégration ! (on est loin de l'ampère...) Mais n'existe-t-il pas cependant des matériaux nettement plus radioactifs?
Cela semble anodin : même si on ne se protège pas, notre corps peut digérer cette radioactivité sans en être dérangé à court comme à long terme, n'est ce pas ?
Est-ce juste de dire que les 156 Kev correspondent à l'énergie cinétique de l'électron expulsé?
Une chose m'intrigue encore : Pour produire artificiellement la radioactivité béta, il suffit d'envoyer un électron sur un noyau avec un canon à électron (comme ma télé?... )?
Bonjour EspritTordu,
bein la préponse va de soi, puisque ce moyen necessite des corps extrément radioactifs, il te faut un blindage en rapport... tu penses bien que si c'était faisable simplement ce serait déjà en place.
156 KeV c'est la somme de l'energie cinétique de l'electron expulsé + celle du recul du noyau. Cela donne toute la palette des energies intermédiares pour l'electron.
Pour ce qui est de la production de la radioactivité béta, il faut savoir que l'electron externe n'a pas grand chose à voir avec le problème. C'est surtout un aspect de l'instabilité interne du noyau.
De ce fait, il vaut mieux utiliser autre chose que l'electron, qui est tout de même 1836 fois plus léger que le proton. Pour penetrer le noyau et y faire du ramdam, il y a des moyens plus efficaces.
Ensuite, si tu veux connaitre tous les effets de ces chocs, la réponse n'est pas aussi simple.
L'electronique, c'est fantastique.
Si j'ai bien compris la désintégration bêta, l'atome radioactif reste toujours atome, il reste neutre électriquement, non?Si on fait le bilan : la materiau radioactif a perdu un electron il est donc chargé + et le conducteur electrique en a gagné 1 il est donc chargé -, et comme il se produits des désintégrations en continue, les charges consommé seront renouvellées, ce qui correspond exactement a un générateur.
Quant au conducteur récepteur, je ne vois pas très bien : si l'électron s'ajoute au cortège électronique d'un noyau du conducteur, créant un ion, ou bien comme simple particule déplace un de ces électrons qui comme les dominos entraine les voisins générant un courant. Dans ce second cas, l'électron issue de la radiation irait où?
Quels sont les désintégrations bêta les plus fortes qui existent ?
Bonjour EspritTordu,
1) Dans n'importe quelle batterie, l'electron sortant retourne à l'emetteur.
2) pour ça il faut compulser un tableau des corps radioactifs, pratiquement tous les éléments ont ce genre de désintégrations possibles.
La plupart ont des periodes de demi-vies si bréves qu'ils n'ont pas d'applications pratiques.
La fabrication des élements radioactifs Béta peut par contre répondre à une demande pour soigner des tumeurs. Voir l'application pratique de l'Iridium 192 qui a une 1/2 durée de vie de 74 jours par exemple et qui sert à soigner des tumeurs diverses. On le préfère à d'autres pour des raisons de sécurité, si une telle aiguille se perdait, ce serait moins stressant que la perte d'une aiguille de Cobalt 60 qui demi-vit plus de 5 ans avec une énergie double !
L'electronique, c'est fantastique.