Tableau de Mendeleïev, une limite physique ?

[Sethy]

Bonjour à tous,

Je me pose une question sur les atomes.

La solution de Schrödinger pour le cas simpliste des hydrogénoïdes, permet d'imaginer une infinité de configurations électroniques. Rien ne venant limiter les polynômes de Laguerre, bassé sur les deux nombres quantiques principaux, ni ceux de Legendre, base de solution des harmoniques sphériques. On n'est plus qu'à quelques atomes des premiers qui devraient faire intervenir les orbitales g dans leur état fondamental.

Ma question vise plutôt la partie nucléaire, que je connais beaucoup moins.

Y a-t-il, une limite physique au nombre de protons qui pourraient être aggloméré pour former un noyau ? J'imagine bien que ça va devenir de plus en plus difficile, mais la n'est pas la question. Y a-t-il une théorie qui fixe une limite d'une manière ou d'une autre.
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[invite07941352]

Bonjour,
A ma connaissance , sous toute réserve , il y avait oui, des prédictions plus ou moins élaborées sur les noyaux composés que l'on allait fabriquer .
Actuellement , on fait marche arrière , c'est de plus en plus difficile d'obtenir et d'identifier les noyaux .
Certains affirment que la fin du tableau est en vue .
Il a fallu 1080 heures d'irradiation pour obtenir 3 noyaux de 118 Ununoctium !
http://education.jlab.org/itselemental/ele118.html

[stefjm]

Un début ici, si c'est ce qui est recherché.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_magique_(physique)

[curieuxdenature]

Y a-t-il une théorie qui fixe une limite d'une manière ou d'une autre.

Bonjour

on peut imaginer que la limite serait atteinte quand l'énergie de la première 'couche' dépasse deux fois l'énergie de masse de l'électron.
Par exemple, un calcul simplifié donne déjà plus de 390 keV à l'électron 1s de l'élément 170. (Usn si je ne m'abuse)
Au delà ça risque de devenir problématique. pour l'existence même de l'atome en tant que tel (sans parler de la cohésion du noyau).

[A voir en vidéo sur Futura]

[Sethy]

Bonjour

on peut imaginer que la limite serait atteinte quand l'énergie de la première 'couche' dépasse deux fois l'énergie de masse de l'électron.
Par exemple, un calcul simplifié donne déjà plus de 390 keV à l'électron 1s de l'élément 170. (Usn si je ne m'abuse)
Au delà ça risque de devenir problématique. pour l'existence même de l'atome en tant que tel (sans parler de la cohésion du noyau).

Je ne m'étais jamais rendu compte qu'on était si proche de l'énergie de masse. Pour moi, le facteur c2 était tel, qu'on était vraiment dans un autre monde.