Bonjour,
Dans le domaine de l'optique, compter des photons un à un n'est qu'à la portée de laboratoires équipés de matériel coûteux et de haute technologie, et cette approche directe de phénomènes quantiques est donc inaccessible à tout un chacun.
La réflexion est la suivante :
Les petits compteurs Geiger-Muller en vente libre, ont la capacité de "compter" (entre autres) les photons gamma, majoritaires au niveau du sol, par successions de cascades (collisions de protons de haute énergie, hadrons, électrons, positrons, muons...).
A noter que les effets de la radioactivité naturelle est plus importante que celle des rayons cosmiques à l'altitude 0, mais négligeons son influence pour l'instant.
Question : La "mesure" individuelle d'une particule alpha, beta +/-, gamma... ou d'un muon (j'ignore si ces derniers sont détectables par un compteur G-M..), se situe-t'elle dans un cadre quantique ou dans un cadre classique ?
Je m'explique :
Beaucoup de ces particules "interagissent" continuellement avec l'environnement (atmosphère), et on ne devrait plus pouvoir les considérer dans un "état quantique" ==> statut classique de simples gouttes de pluie au parcours "déterminé".
J'ai tout de même des doutes pour certaines parties du spectre (suffisamment peu interactives ?), et dont on pourrait considérer qu'il n'y a pas de "trajectoire" proprement dite ; donc, dans ce cas précis :
La mesure lèverait l'indétermination au sens du principe d'indétermination de Heisenberg...(?)
Cette approche est-elle réaliste en ce qui concerne la majorité des rayons cosmiques mesurés au sol avec un simple G-M ?
Merci d'avance pour l'intérêt que vous porterez à la question.
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