bonjour
Comment concilier le fait qu'un electron puisse être à n'importe quel endroit de l'atome (y compris dans le noyau) avec
la théorie des "couches électroniques"
merci
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bonjour
Comment concilier le fait qu'un electron puisse être à n'importe quel endroit de l'atome (y compris dans le noyau) avec
la théorie des "couches électroniques"
merci
Bonjour.
Un électron n’est pas n’importe où dans l’atome. Il est, grosso modo, partout. Car son comportement est ondulatoire. C’est comme si vous demandiez à quel endroit se trouve le son dans une pièce. Il est plus intense près du haut-parleur, mais il est partout.
Quand aux couches électroniques, elles sont tombées de la poubelle.
Au revoir.
l'analogie avec le son et le haut parleur est tres satisfaisante, merci
En effet, les limites du modèle sont expliquées ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Couche_électronique
c'est un peu vite dit, on utilise encore le concept, mais "couche" est à prendre au sens figuré, pas littéral. Le numéro de couche est désigné par le nombre quantique principal n. Généralement plus n est élevé plus la zone à probabilité de présence à x% est grande. Les électrons de n petit "sont" donc plus souvent proche du noyau que les électrons de n grand.Quand aux couches électroniques, elles sont tombées de la poubelle.
m@ch3
Never feed the troll after midnight!
Malgré que l'électron est partout, celui-ci est caractérisé par une fonction donnant la probabilité d'être à une certaine distance du noyau. Dépendant des nombres quantiques de l'électron, cette fonction a un maximum à une certaine distance. Ça fait une couche.
De manière générale, la quantique est un "floutage" du classique. Une couche "classique", bien définie ressemblant à une coquille, devient quelque chose de plus flou mais qui garde l'idée d'une couche.
Re.
Il y a bien longtemps, quand j’était étudiant, on m’a fait la même manip avec l’atome d’hydrogène et le rayon de Bohr. Et je ne l’ai pas gobé à l’époque.
On trouve bien un rayon où la probabilité de trouver l’électron est maximale. Mais si l’on remplace la densité de probabilité de trouver l’électron dans l’espace par du brouillard plus ou moins dense, on ne « voit » pas une couche, mais un nuage dense au centre et plus transparent en s’éloignant du centre.
On ne transforme pas le nuage en une coquille floue.
Et l’expression « couche », est d’autant plus mauvaise que tous les orbitales ne sont pas S(phériques). Je pense que Mach3 à raison de dire qu’on garde « couche » au sens figuré ; et j’ajouterai « pour des raisons historiques ».
A+
C'est particulier à un électron s. Pour les moments angulaires plus grand, la proba de présence à l'origine est nulle et on se rapproche de vraies couches (la proba de présence d'un 20s est un vrai onion )Re.
Il y a bien longtemps, quand j’était étudiant, on m’a fait la même manip avec l’atome d’hydrogène et le rayon de Bohr. Et je ne l’ai pas gobé à l’époque.
On trouve bien un rayon où la probabilité de trouver l’électron est maximale. Mais si l’on remplace la densité de probabilité de trouver l’électron dans l’espace par du brouillard plus ou moins dense, on ne « voit » pas une couche, mais un nuage dense au centre et plus transparent en s’éloignant du centre.
On ne transforme pas le nuage en une coquille floue.
Et l’expression « couche », est d’autant plus mauvaise que tous les orbitales ne sont pas S(phériques). Je pense que Mach3 à raison de dire qu’on garde « couche » au sens figuré ; et j’ajouterai « pour des raisons historiques ».
A+
Les atomes utilisés dans les expériences de S Haroche sont quasiment classiques. Ils sont extrêmement bien décris par un modèle planétaire de l'atome. Quand les nombres quantiques augmentent, on se rapproche du classique. L'électron 1s de l'hydrogène est "le pire", pas du tout classique.
Dernière modification par coussin ; 31/03/2017 à 15h25.