Bonjour à tous,
J'ai beau lire et relire les définitions sur le sujet, et me torturer les méninges, je n'arrive toujours pas à comprendre : quel est l'intérêt de distinguer puissance active et puissance réactive en régime alternatif ?
J'entends, quel intérêt pratique et tangible. Certes, l'actif c'est la puissance dédiée au travail, le réactif, c'est la magnétisation, la puissance de l'ombre si on veut. Mais tout ceci n'est que considérations de physicien au final. Et dans les deux cas, que ce soit actif ou réactif, les ampères passent dans les fils, pour le plus grand malheur d'Enedis et Rte.
Et pourtant, nos abonnements sont toujours exprimés en puissance apparente (VA) mais facturés uniquement en actif (Wh). Et ça, ça continue à me faire bugger. Raisons historiques (un peu comme la définition même de l'ampère) ? Bonté infinie d'EDF qui offre du réactif à des millions de particuliers ? Difficultés à faire des mesures en puissance apparente ?
Bref, qu'est-ce qui nous empêche de nous épargner tous ces calculs, et de définir le watt comme le produit de la tension et de l'intensité et puis c'est tout ?
Merci d'avance si vous avez des réponses à cette interrogation philosophico-physique
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