Bonjour,
Combien de temps met le photon pour ATTEINDRE la vitesse de la lumière? Cette question peut surprendre mais elle est pourtant logique. Le photon n'a certes pas de masse mais une quantité de mouvement...
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Bonjour,
Combien de temps met le photon pour ATTEINDRE la vitesse de la lumière? Cette question peut surprendre mais elle est pourtant logique. Le photon n'a certes pas de masse mais une quantité de mouvement...
bjr,
quand il est émis, il est à c.
sa quantité de mouvement est variable, mais elle dépend de la longueur d'onde pas de la "vitesse".
Comprendre c'est être capable de faire.
Bonjour à tous,
Pour moi, le photon ne doit pas être "imaginé" comme une particule matérielle. Il n'est qu'un modèle mathématique qui permet de quantifier les échanges d'énergie lors d'une interaction.
Si on le voit comme une particule, alors il ne faut pas oublier que sa durée de vie propre est nulle.
Au contraire, on peut oublier cette façon de présenter la durée(/temps)-propre associée au photon pour en tirer la conclusion que celle-ci est nulle.
Accorder un temps/durée propre à une "particule" sans masse ne fait strictement aucun sens physique au regard de la théorie, qui l'exclue (pas de référentiel inertiel du photon, donc pas de durée/temps propre). Le pas (de réf) ne signifie pas que cette durée est nulle, juste que c'est une notion que l'on ne peut pas appliquer.
Rebonjour,
oui, tu as raison. mais quand on fait des raisonnements, comme sur ce fil, sur une particule, on l'imagine....Donc il faut se garder de visualiser quoi que ce soit.
Autre chose qui me semble suspect , dans l'idée de photon : Pour des fréquences de plus en plus basses ( donc des échanges de plus en plus lents) , l'énergie du photon tend vers zéro. ça me choque....Mais bon...
Salut,
Il n' y a pas de raison que ce soit choquant : elle tend vers zéro mais n'atteint jamais zéro (sauf pour une longueur d'onde infinie, mais, ça, ça n'a rien de réaliste).
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Un journaliste m'avait contacté avec exactement cette question...
Ne pas oublier qu'un photon n'a pas d'énergie intrinsèque. Un photon a toutes les énergies dans ]0, infini[, suffit de choisir le référentiel pour obtenir celle qu'on veut.
L'énergie, la fréquence et la quantité de mouvement sont des grandeurs relatives, elles décrivent la relation entre le «photon» et un référentiel, pas le «photon» lui-même.
Pour sa «création» (émission), on pourrait prendre comme référentiel l'un de ceux de l'émetteur (avant ou après), mais cela reste un choix artificiel. Quel que soit le référentiel, un photon se propageant a pour vitesse c.
Dernière modification par Amanuensis ; 03/10/2017 à 20h23.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Bonjour,
En posant cette question je savais que ça soulèverai quelques reflexions voire interrogations. Si on considère la dualité onde corpuscule la question du temps d'accèlération ne pose plus de la même façon: il suffit de convenir que c'est une onde qui est d'abord émise et que le photon n'est alors plus qu'une caractéristique associée a l'onde.
Le comportement du photon qui n'a pas de masse mais qui est capable d'exercer une pression de radiation (voile solaire...) est contraire a l'intuition.
Dans le referentiel du photon le temps n'existe pas alors qu'en dehors de CE reférentiel il est clair qu'il y a un temps pour l'émission et un autre pour la réception.
Il suffit de séparer les notions d'impulsion et de masse, une masse peut exister sans impulsion et aussi une impulsion sans masse (mais pas sans énergie)Le comportement du photon qui n'a pas de masse mais qui est capable d'exercer une pression de radiation (voile solaire...) est contraire a l'intuition.
Dans le referentiel du photon le temps n'existe pas alors qu'en dehors de CE reférentiel il est clair qu'il y a un temps pour l'émission et un autre pour la réception.
L'émission se produit dans le temps de l'émetteur et la réception dans le temps du récepteur.
Il m'avait semblé évident que la question ne pouvait se poser que dans ces référentiels.
Au revoir.
Comprendre c'est être capable de faire.
Mais comme c'est conforme à l'observation, la conclusion est que l'intuition est mal fondée, et cela devrait amener à questionner l'intuition et pas la «théorie» (qui n'est pas contredit par les observations, elle).
Comme écrit juste avant, cette formulation n'est pas rigoureuse.Dans le referentiel du photon le temps n'existe pas alors qu'en dehors de CE reférentiel il est clair qu'il y a un temps pour l'émission et un autre pour la réception.
Mais elle traduit (maladroitement) un point intéressant, qui est que la séparation propre entre l'émission et la réception est nulle, séparation que l'on peut considérer à le fois comme temporelle et spatiale. Ce qui, si on prend (abusivement) les idées que «séparation temporelle» implique même endroit à des instants différant de la durée calculée par la séparation propre, et que «séparation spatiale» implique même instant à des endroits différant de la distance calculée par la séparation propre, amène à la conclusion que l'émission et la réception sont «au même instant» et «au même endroit», alors que ce sont deux événements distincts, alors que ce sont deux événements distincts.
Ce qui est troublant, certes...
(Notons qu'usuellement, comme dans le texte cité, seul le «en même temps» est cité, l'aspect spatial étant ignoré (ou du moins omis). Biais intéressant...)
Dernière modification par JPL ; 08/10/2017 à 22h40. Motif: À la demande d’Amanuensis
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Corrigendum:
lireet la réception sont «au même instant» et «en même temps», alors que ce sont deux événements distincts.
et la réception sont «au même instant» et «au même endroit», alors que ce sont deux événements distincts.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
bonsoir,Mais comme c'est conforme à l'observation, la conclusion est que l'intuition est mal fondée, et cela devrait amener à questionner l'intuition et pas la «théorie» (qui n'est pas contredit par les observations, elle).
Comme écrit juste avant, cette formulation n'est pas rigoureuse.
Mais elle traduit (maladroitement) un point intéressant, qui est que la séparation propre entre l'émission et la réception est nulle, séparation que l'on peut considérer à le fois comme temporelle et spatiale. Ce qui, si on prend (abusivement) les idées que «séparation temporelle» implique même endroit à des instants différant de la durée calculée par la séparation propre, et que «séparation spatiale» implique même instant à des endroits différant de la distance calculée par la séparation propre, amène à la conclusion que l'émission et la réception sont «au même instant» et «en même temps», alors que ce sont deux événements distincts.
Ce qui est troublant, certes...
(Notons qu'usuellement, comme dans le texte cité, seul le «en même temps» est cité, l'aspect spatial étant ignoré (ou du moins omis). Biais intéressant...)
Est-ce que ces remarques sont en liens avec le cas des particules intriquées de façon quantique? 5je ne me rapelle plus si c'tait des paires de photos ou d'autres particules.
Pas que je sache.
La notion d'état intriqué s'applique à n'importe quelles particules. Les expériences sont faites souvent sur des «photons», par facilité ; mais d'autres expériences d'intrication sont faites avec des particules massives, qui n'ont donc pas les bizarreries des «photons».je ne me rapelle plus si c'tait des paires de photos ou d'autres particules.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
C'est une question amusante puisqu'elle fait appel à une auto-référence.
Si le photon ne va pas à la vitesse du photon alors ce n'est pas un photon (ou alors il faudra inventer une nouvelle physique)
Un photon ne peut dont accélérer... avant d'en être un.
BonjourMais comme c'est conforme à l'observation, la conclusion est que l'intuition est mal fondée, et cela devrait amener à questionner l'intuition et pas la «théorie» (qui n'est pas contredit par les observations, elle).
Comme écrit juste avant, cette formulation n'est pas rigoureuse.
Mais elle traduit (maladroitement) un point intéressant, qui est que la séparation propre entre l'émission et la réception est nulle, séparation que l'on peut considérer à le fois comme temporelle et spatiale. Ce qui, si on prend (abusivement) les idées que «séparation temporelle» implique même endroit à des instants différant de la durée calculée par la séparation propre, et que «séparation spatiale» implique même instant à des endroits différant de la distance calculée par la séparation propre, amène à la conclusion que l'émission et la réception sont «au même instant» et «au même endroit», alors que ce sont deux événements distincts, alors que ce sont deux événements distincts.
Ce qui est troublant, certes...
(Notons qu'usuellement, comme dans le texte cité, seul le «en même temps» est cité, l'aspect spatial étant ignoré (ou du moins omis). Biais intéressant...)
Quand j'ai posé la question pour les particules intriquées je faisais réference a ce qui surligné. Je ne crois pas avoir eu de réponse sur CE point.
Merci de poser la question de manière plus précise.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Bonsoir,
Les expériences avec les particules intriquées montrent que toute modification apportée a l'une est instantanément transmise ( ou appliquée) a l'autre quelle que soit la distance.
Les expériences ne montrent rien de tel. C'est une interprétation proposée par certains (et le mot «instantanément» pose de sérieux problèmes...).
Et cela ne peut pas avoir de rapport avec quelque chose venant des théories relativistes, puisque cela les contredit frontalement.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Salut,
Rappelons qu'il y a un théorème en mécanique quantique (théorème de non communication, voir wikipedia, en anglais) qui dit que l'intrication ne peut pas être utilisée pour transmettre une information. Même plus lentement que 'c'. Alors, instantanément !!!!
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bonsoir,
Selon ce théorème etudier l'intrication des particules n'a donc aucun sens .
?? Bien au contraire. L'intrication ouvre des perspectives fascinantes, notamment pour les ordinateurs quantiques. Pourquoi devrait-on abandonner les recherches sous prétexte qu'on ne peut l'utiliser pour des transmissions supra luminiques ??
There are more things in heaven and earth, Horatio, Than are dreamt of in your philosophy.
Salut,
+1
Et on l'utilise déjà, y compris dans quelques applications concrètes, pour la cryptographie quantique.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)