Dans un site souterrain de déchets nucs, il n'y a pas de sarcophage de béton, il y a des séparations en béton isolant les groupes de conteneurs,Envoyé par Lebleu34
lesquelles séparations servent à empêcher que les rayonnements des matière fissiles entreposées atteignent un seuil susceptible d'entrainer des réactions en chaine.
des fentes ou fissures éventuelles à la suite d'un séisme n'auraient que très peu d'effet.
Bonjour, ce genre d'installations est-elle réalisable?
En Vert le déchet vitrifié immergé dans un bain de plomb (gris) traversé par un circuit caloporteur (primaire).
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
Salut,
Ca me paraît réalisable, mais j'ai l'impression que cela donnerait des installations fort couteuses en investissement pour un résultat assez maigre.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
1) Grosso-modo, presque tout est réalisable, le vrai problème est: à quel prix ?
2) Les probabilités de défaillances d'un système sont proportionnelles de sa complexité.
Pourquoi tiens-tu au plomb qui a une conductivité thermique médiocre ?
En fait, non parce que les conteneurs à déchets nucs n'atteignent pas la température de fusion du plomb ni même celle de l'eau bouillante, autrement ça fait longtemps qu'on en ferait la source pour des petites turbines
Oui, mais si l'enceinte contenant le plomb et le dechet vitrifié est isotherme, la chaleur ne pourrait elle pas s'accumuler jusqu'au point de fusion?
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
De fait : elle ne l'est pas, adiabatique (pas isotherme).
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
oui (merci pour la précision) mais il serait possible de construire une enceinte adiabatique permettant de laisser la chaleur s'accumuler suffisamment dans le plomb pour atteindre le point de fusion de l'eau par exemple. On pourrait extraire la châleur accumulée d'une pile (comme sur le schéma) tout en laissant d'autres se recharger en châleur (température???)
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
En théorie oui, en pratique, non.
Et ne perdez pas de vue que parmi les déchets, une très grande partie n'est pas "que" les résidus d'assemblage utilisés en centrale, mais beaucoup de matériel qui a été en contact avec ces matériaux, et qui sont donc considérés comme déchet. Les gants des manipulateurs, etc, tout ça, ce sont des déchets, et ça en fait une sacré partie. Et de fait, ils sont faiblement radioactif, mais clairement pas suffisamment pour espérer un jour en tirer de l'énergie...
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
@Zefram
La chaleur trouve toujours le moyen de prendre la poudre d'escampette sous forme de rayonnement infrarouge.
Tu a voulu dire point d'ébullition de l'eau, c'est nécessaire pour commencer à déclencher le fonctionnement d'une fonctionnement d'une machine,
mais ça reste d'un rendement à pleurer
Il semblerait tout de même que dans les déchets, les déchets vitrifiés soit générés à partir des chéchets radioactifs de type C :
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A...aire_en_France
dans la "pile" la source de châleur est bien un déchet vitrifié.
sauriez vous calculer le temps de charge en température d'une "pile" pour atteindre le point d'ébullition de l'eau ? (avec les données du message3 en supposant un volume de plomb suffisant pour assurer l'abserobtion de la radioactivité.
Dernière modification par Zefram Cochrane ; 24/11/2017 à 13h44.
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
Un site souterrain de stockage de déchets nucléaire est destiné aux déchets hautement radioactifs, ou aux déchets radioactifs de nature chimiquement dangereuse.
Les gants de manipulateur seront, je crois, stockés en conteneurs sur des déchetteries nucléaires de surface
Il c'est aussi ce qu'il me semble... Tout ça pour dire que ce qui devrait etre enfoui, ce n'est pas non plus la totalité de ce que l'on qualifie comme "déchet".
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Bonsoir
Pour répondre à XK 150 oui on reste avec l'idée des alvéoles. Mais les expertises menées par l'ASN et l'IRSN ont eu pour effet de légèrement accroître les épaisseurs inter alvéoles (comme le précisait DonPanic).
Et comme tu le dis rien n'est encore définitivement figé dans le projet CIGEO.
Si le dispositif proposé par Zefram était viable d'un point de vue sûreté, sécurité et surtout coût, cela ferait longtemps qu'il existerait.
Pour préciser le point sur l'activité des déchets, une conception d'installation censée récupérer de la chaleur ne serait intéressante QUE pour les déchets dit de haute activité. Et donc pour Obi (comme le dit encore Don Panic) pas de déchets technologiques là dedans. Ils sont en surface au centre de stockage de l'Aube.
Mais comme on se dirige vers un choix d'entreposage en profondeur (CIGEO) on peut oublier toute tentative de récupérer de la chaleur ou de l'énergie.
Kloug
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Merci KLOUG , c'est bien ce que je pensais ... De plus , il faut toujours envisager - pour l'instant - une reprise des colis de façon sûre et simple , colis à 13000 TBq !!!
C'est sûr que l'on ne va pas s'embêter avec de la plomberie pour récupérer 3 fois rien ...
Les containers CSD-V pourraient circuler par groupes de 28 (!) dans des châteaux existants ,on peut lire cela dans les notes ASN ...
Mais je suppose qu'il n'y a jamais eu de longs transports sur route ? Pour aller où ???
Bon , ce doit être du même ordre que pour les éléments combustibles usés .
Bonsoir
Effectivement il n'y a pas eu beaucoup de transports de ce type. Les déchets de haute activité sont entreposés sur les sites de production.
Et bien sur les emballages sont dimensionnés en conséquence.
Mais avec les changements réglementaires attendus au niveau du code de la santé publique on va avoir encore un peu plus de travail.
Je préfère ne pas m'étendre sur le sujet et ne pas en dire trop mais il va falloir étudier le risque d'actes de malveillance.
Kloug
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