Bonjour, quand une personne se tient debout immobile au sol, elle est soumise à son poids P et la réaction du sol R telle que la somme vectorielle est nulle.
Quand on saute, puisqu'on décolle du sol, c'est que R > P ; je me demandais qu'est-ce qui fait que R devient supérieure à P.
Pour moi, R "s'adapte" à la force d'appui exercée sur le support donc je ne vois pas ...
Merci d'avance pour vos réponses.
Salut
C' est le système statique : la somme des forces appliquées au système est nulle .Envoyé par am13
Le système n' est plus statique . Un nouveau terme intervient : l' accélération .
merci dynamix pour ta réponse ; en effet, il y a accélération dans un saut.
Quand on veut sauter, on fléchit les jambes et on pousse sur le sol vers le bas donc on exerce une force de poussée F sur le sol en plus du poids non ?
Donc on devrait avoir au moment du saut comme forces s'exerçant sur nous : R vers le haut et (P et F) vers le bas.
Donc pourquoi R ne "s'adapte" pas à (P+F) ? qu'est-ce qui fait que R dépasse P + F ? un truc m'échappe
Le premier est bon : F s' exerce sur le sol
Les second est faux : F ne s' exerce pas sur le sauteur .
merci encore.
oui en effet, F ne s'exerce pas sur le sauteur mais sur le sol.
Tu n' as que deux forces qui s' exercent sur le sauteur .
Bonjour am13,
C'est une problématique difficile qui a déjà été ouverte par gatsu qui est loin d'être un imbécile et qui avait bien poser les problèmes ici :
http://forums.futura-sciences.com/ph...ique-saut.html
Dommage que la discussion se soit arrêtée en cours de route!
Cordialement.
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
Bonjour,
Si on suppose que le sol n'est pas élastique, il exerce, tant qu'il est en contact, une force de réaction exactement égale à celle qui lui est appliquée.
Mais il faut traiter le corps du sauteur en deux parties :
1) une partie plus ou moins fixe (tete, torse, etc.) de masse m
2) une partie mobile (jambes) dont, pour simplifier, je vais négliger la masse
Dans une première phase de déploiement, où les jambes passent de l'état fléchi à l'état tendu, elles exercent une force F qui s'ajoute au poids, La réaction du sol est F+P, et la partie fixe du corps subit une accélération vers le haut égale à a=F/m.
Cette phase dure tant que les jambes ne quittent pas le sol. quand elle s'arrête, la vitesse verticale atteinte par le torse est alors égale à
v tq v=racine(2al), où l est la distance d'élongation max
Quand les jambes quittent le sol, l'ensemble torse+jambes allongées a alors une vitesse vers le haut, et est soumis uniquement à P. Il décrit une parabole
dont le point haut sera à h=v²/2g
Le calcul est un peu plus compliqué et donnne une valeur inférieure, si on prend en compte les masses des jambes, ou bien le fait qu'il est difficile d'obtenir une accélération constante pendant l'élongation (ce qui serait l'optimum en termes d'efficacité), mais c'est le même principe
Si le sol est élastique, cela se complique encore : selon son coefficient d'élasticité, et la manière d'allonger les jambes, il se peut qu'on améliore, ou au contraire qu'on atténue la vitesse verticale obtenue (cf les trampolines...)
Why, sometimes I've believed as many as six impossible things before breakfast
Pas "exactement" .
Une action opposée ; donc égale au signe près .
L' élasticité du sol n' a rien à voir dans la troisième loi du mouvement de Newton , dite loi des actions réciproques (anciennement action/réaction)
Je dirais plutôt :
L' action du sol est égale à F-P
Ce qui fait que le sauteur est soumis à (F-P)+P
