Bonjour,
Les physiciens, losqu'ils parlent du temps, le définissent comme une "durée" n'ayant qu'un lointain rapport avec l'une des 2 façons dont les gens du peuple l'appréhendent.
Et c'est normal: les physiciens ont été sidérés par le fait que les horloges ont réussi à quantifier cette durée, et ils sont mêmes venus au secours des horlogers pour définir : la seconde.
Mais commençons par le commencement.
Au départ, le langage commun parlait du temps comme étant tout RETARD entre, par exemple, les 2 saisons du semis et de la moisson, le RETARD entre la conception et l'accouchement, entre le réveil et le premier repas, entre les fiançailles et le mariage, entre la naissance et la mort.
C'est un peu la chanson des Flamandes de Jacques Brel
Mais il y en a un autre sens de la temporalité chez le commun des mortels..
Et cela, c'est la science-fiction qui l'a inventé, notablement avec HG Wells: "la machine à explorer le Temps".
Les physiciens diront: mais il s'agit là d'un voyage impossible, à rebours (dans le passé) ou en avant (dans le futur) de la réalité de notre ligne de temps !
Non, pas seulement.
Dans l'histoire de la machine à explorer le temps, le "promeneur" se permet d'adopter un point de vue notablement extérieur sur le "déroulement cinématique" du temps qui passe; il peut accélérer si fort ce déroulement qu'il se projette dans l'avenir et devient invisible à ses contemporains, qui cessent de l'être d'ailleurs, puisque ceux-ci vivent et meurent en quelques instants. Puis, au contraire, il peut décélérer si fort que les événements s'arrêtent et puis reviennent en arrière, vers le passé.
Ma question est donc: pourquoi le déroulement cinématique du temps n'est jamais abordé en physique ? Accessoirement, les scientifiques considèrent-ils comme acquis que les humains sont "bloqués" sur leur ligne de temps ?
-----