intrication de particules n'ayant pas coexisté
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intrication de particules n'ayant pas coexisté



  1. #1
    ornithology

    intrication de particules n'ayant pas coexisté


    ------

    Bonjour,

    je les ceci (traduit par google)

    Le rôle du moment et de l'ordre des mesures quantiques n'est pas seulement une question fondamentale de la mécanique quantique, mais aussi une question déroutante. Toute partie d'un système quantique qui a fini d'évoluer peut être mesurée immédiatement ou sauvegardée pour plus tard, sans affecter les résultats finaux, indépendamment de l'évolution continue du reste du système. De plus, la non-localité de la mécanique quantique, telle qu'elle se manifeste par l'intrication, ne s'applique pas seulement aux particules avec séparation spatiale, mais aussi aux particules avec séparation temporelle. Afin de démontrer ces principes, nous avons généré et entièrement caractérisé une paire intriquée de photons qui n'ont jamais coexisté. En utilisant un échange d'intrication entre deux paires de photons séparés dans le temps, nous enchevêtrons un photon de la première paire avec un autre photon de la seconde paire. Le premier photon a été détecté avant même la création de l'autre. L'état observé à deux photons démontre que l'intrication peut être partagée entre des systèmes quantiques séparés en temps.

    ceci ne peut il expliquer qu'une meme mesure répétée sur une meme particule a deux moments rapprochés
    mais différents redonnent le meme résultats. si on considere que ce sont deux particules ne coexistant pas mais intriquées.
    Dans ce cas pas besoin de faire appel a un collapse objectif pour expliquer la similitude des résultats.

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    Ou sont les particules? On est la! On est la! (deux fentes de Young)

  2. #2
    ThM55

    Re : intrication de particules n'ayant pas coexisté

    C'est une idée intéressante mais dans les mesures successives il n'y a pas d'échange d'intrication mais plutôt un partage avec des instruments de mesure. Un commentaire sur l'expérience en question: je la trouve un peu tirée par les cheveux. Il me semble que dans leur expérience l'intrication entre le photon 1 et le photon 4 est quelque chose de purement formel. Pour qu'ils ne coexistent pas il faut que le photon 1 soit mesuré le plus rapidement possible, avant la création du photon 4. Par la géométrie même de l'expérience, la mesure du photon 4 est, me semble-t-il, forcément dans le cône futur de l'événement de mesure du photon 1. Il n'y a donc rien de vraiment impressionnant la dedans. Je ne vois pas vraiment ce que cette expérience nous apprend que l'on se savait pas déjà avec une quasi certitude. Mais il faut publier pour faire avancer sa carrière, on ne va pas le leur reprocher... Ou alors c'est moi qui ne suis pas assez réceptif aux "incroyables talents du monde quantique"?

    Dans le cas de deux mesures successives d'une même particule, il faut préciser de quoi on parle. Je prends l'exemple d'un électron ou d'un ion de spin j non polarisé passant dans un aimant de Stern-Gerlach. Je sais que si on mesure la sortie, la détection se fera dans 2j+1 voies possibles (donc 2 = 2x1/2 + 1 pour l'électron) correspondant à la projection du spin mesurée. Mais si on laisse l'ion passer et aller dans un second aimant identique et parallèle placé devant l'une de ces 2j+1 voies de sortie du premier, on sait que la sortie se fera sur une seule voie. Le flux total d'ions sera divisé par 2j+1. Dans ce cas il n'y a pas deux mesures successives: la mesure se fait à la sortie du second aimant.

    Pour faire deux mesures successives on pourrait placer un aimant dans chacune des 2J+1 voies de sorties du premier et faire une sorte de mesure faible du passage dans chacune des voies, par exemple en échangeant un peu d'énergie cinétique avec un détecteur qui perturbe peu l'impulsion mais permet d'avoir une indication peu précise mais suffisante de la voie prise par l'ion à la sortie du premier aimant. S'il lui reste assez d'impulsion dans la bonne direction pour entrer un des aimants du second étage il est évident que la mesure donnera le même spin à la sortie.

    On pourrait modéliser ce qui se passe avec un diagramme de Feynman. La mesure faible consiste en un ou plusieurs échanges de photons entre l'électron et une source placée à la sortie du premier aimant. C'est alors une pure question d'interprétation de savoir si c'est toujours le même électron qui continue son chemin (la ligne dans le diagramme de Feynman est continue) ou s'il est annihilé et réémis au sommet d'interaction. Quelque chose comme ci-dessous.

    Code:
      
                                 -------->------------------.---------->-----------
                                                            .
                                                            .
                                                            .
                                                            .
                                                         ----------
                                                       | appareil |
                                                         ----------
    Après l'interaction, l'état de l'électron est intriqué avec celui de l'appareil (qui peut être dans deux états: "j'ai vu l'électon", "je n'ai pas vu l'électron"). Il faut imaginer 2j+1 appareils de ce type, 2 pour un électron. On a donc bien un phénomène d'intrication entre le photon et l'appareil. Si celui-ci est observé il sera corrélé avec le résultat à la sortie du deuxième étage. C'est de cette façon que je comprends l'effet de deux mesures rapprochées. Commentaires bienvenus.

  3. #3
    ornithology

    Re : intrication de particules n'ayant pas coexisté

    Quand Alice et Bob font une meme mesure sur leur particule en t1 < t2 on pourrais penser a tort que Bob a mesuré qqchose déja collapsé par Alice. mais faux car il existe un repere ou Bob a mesuré avant. l intrication est atemporelle. jj'aime bien l'idée qu elle le reste pour 2 évenements non plus du genre espace mais du genre temps.
    Ou sont les particules? On est la! On est la! (deux fentes de Young)

  4. #4
    ThM55

    Re : intrication de particules n'ayant pas coexisté

    Oui mais ce n'est pas vrai si les deux mesures sont séparées par un intervalle de genre temps. Dans ce cas la chronologie des événements est la même dans tous les référentiels.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    ornithology

    Re : intrication de particules n'ayant pas coexisté

    en ce qui concerne le test de intrication fait par bob et alice le type d intervalle espace ou temps importe peu:
    on est dans un reper ou ils sont immobliles.
    mesures simultanées a t=0: intervalle espace on est d'accord que la similitude des resultats de la meme mesure est due a l'intrication.
    Une mesure a t=0 et l'autre a t = epsilon idem
    A 2 epsilon pareil
    A force d'attendre pour un certain N il arrive que l'intervalle devienne tu type temps.
    Alice n'a rien fait, pas envoyé de signal pour détruire la particule ou donné le résultat. A (N - 1) epsilon
    le caractere de l'intrication etait intemporel et a N ca aurait changé brusquement?
    Bon s'est contenté d'attendre un peu plus . d'ailleurs s'il fait enfin sa mesure il va avoir le meme qu'alice (on suppose qu'il n'y
    a pas un champ extérieur qui les ferait évoluer mais ce n'est pas une hypothere en plus)

    D'ailleurs inutile de supposer qu'ils sont distants. la paire de Bell peut etre constituée de 2 particules immobiles
    proches l'une de l'autre. Bob et Alice sont a coté des particules 1 et 2
    alice mesure 1 puis bob mesure 2 une minute apres. l'intervalle est du genre temps et la similitude s'explique par l'intrication.

    dans la question que je posais on avait une particule a deux moments et je me demandais en quoi ca différait de 2 particules intriqures mesurées a deux instants différents.
    Ou sont les particules? On est la! On est la! (deux fentes de Young)

  7. #6
    ornithology

    Re : intrication de particules n'ayant pas coexisté

    Ce qui m'a amené a cette idée c'est le livre génial de Michel Le Bellac "Des phénomenes critiques aux champs de jauge". ll indique un parallelisme strict par rotation de Wick entre le spin quantique d une particule unique en N instants et N particules classiques sur un axe a un meme moment.
    les corrélations se correspondent.
    pour moi les intrications doivent se correspondre.
    Ou sont les particules? On est la! On est la! (deux fentes de Young)

  8. #7
    ornithology

    Re : intrication de particules n'ayant pas coexisté

    c'est ce livre
    rassurez vous je ne l'ai pas acheté a ce prix.
    la correspondance spin quantique unique et ensemble de spins classiques est juste au milieu du livre entre les deux parties
    quantique/classique. ce n'est pas un hasard.
    Le Bellac dit que la rotation de wick fait passer d'un monde a l'autre et indique comment changer de vocabulaire pour
    parler les deux langues.
    Ou sont les particules? On est la! On est la! (deux fentes de Young)

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