Bonjour, je sais qu'on utilise le coefficient convecto convectif pour caractériser les échanges thermiques entre un fluide et une paroi mais je me demande dans le cas d'une couche limite laminaire à haute vitesse (on suppose qu'on maintient la couche laminaire avec un soufflage), les frottements sont non-négligeables, à quel endroit de la couche limite la puissance des frottements et donc la chaleur générée est la plus forte ?
Comme à haute vitesse la couche limite est très mince la température doit être très haute même pour des puissances de frottement moyenne ?
Si on prend par exemple un écoulement à 200 m/s (pour un avion par exemple) sur une plaque d'1 m² et de longueur d'1m on a une épaisseur de e = 5 /(200/15,6/10^-6)^0,5 = 0,0014 m
Maintenant si on calcule les frottements toujours dans les mêmes conditions on a Pf = Cf × 0,5 × rho × V² × S × V
= 1,328 / (200/1,56/10^-6)^0,5 × 0,5 × 1,25 × 200³ × 1
= 1854 W
Et donc sur une surface d'1 m² ça donne :
Q = Cp * m * deltaT = Cp * e * S * rho * deltaT
deltaT = Q / Cp/e/S/rho
deltaT = 1854/1000/0,0014/1/1,25 = 1060K
Comment se passent les transfert thermiques dans ces cas-là, est-ce qu'au final la paroi est très chaude ou bien la chaleur n'atteint pas les parois ?
En sachant qu'en augmentant la vitesse on a à la fois les frottements qui augmentent et l'épaisseur qui diminue qu'est-ce qui fait que les parois ne fondent pas pour les avions ? Est-ce que c'est seulement parce que sans soufflage la couche limite est turbulente à ces vitesses ou bien les parois sont isolantes ?
Ou bien je me suis trompé sur l'interprétation des formules ? (j'ai pris celles de wikipedia pour l'épaisseur de la couche limite laminaire et les frottements en laminaire)
Merci d'avance
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