Bonsoir à tous!
En prenant un bon condensateur "de fond de tiroir" et, sans toucher les connections, vous est t'il arrivé de relever sa tension, juste pour voir "a l'arrache" s'il n'est pas "claqué"?
Cette tension peut atteindre parfois quelques millivolts. (pas de quoi s'affoler...)
(Si ce n'est pas le cas chez vous, alors, mon petit labo doit être situé un gisement d'Uranium).
Le réflexe est souvent de cour circuiter ses broches, pour que la tension retombe bien à zéro.
Seulement voila, 24 heures après, si vous le laissez sur la table, quelques millivolts sont réapparus.
Mon hypothèse est que le condo, mine de rien, a capturé entre temps quelques charges (ions?) atmosphériques environnantes et qu'il n'a pas trop envie de les "relâcher", à moins de cour circuiter ses pattes de nouveau.
Ceux qui font de l'électroculture ( à tord ou à raison) semblent connaitre et exploiter ce petit phénomène d'électricité atmosphérique.
Mes questions sont les suivantes:
- Le condensateur est vraiment un composant passif, comme une résistance, point barre!
- Le condensateur est un composant passif, mais pas tout à fait comme une résistance.( c'est pour ça qu'on l'appelle "condensateur", avec ses propre propriété!)
Mais plus pertinemment:
- Pour les spécialistes, existe t'il un nom scientifique à ce phénomène " d'auto-charge" spontané?
- Existerait t'il un effet "d'avalanche", c'est à dire que, la différence de tension augmentant petit à petit, le condensateur attirerais de plus en plus "facilement" des charges...?
Bon, y'a pas d'orage ni le feu dans mon tiroir, donc le phénomène devrait s'arrêter à une "équipotentielle" atmosphérique
(Toujours pas de quoi s'affoler...)
Il me semble que certains capteurs de particules doivent utiliser ce principe...
Merci pour vos réponses!
Moi, ça va..!
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