Bonjour illusionoflogic,
Ta méthode d'utilisation des métaux pour réaliser ces réactions sont intéressantes et les chiffres sont exacts.
Cependant il y a une erreur qui change tout pour le volume d'eau. J'arrive à la même masse d'eau mais tu t'es trompé dans la conversion en volume. Déjà la masse volumique de 1020 kg/m3 est plus appropriée si on prend la même que les océans terrestre, ce qui donne un volume de 1,29.1013 m3. Or pour passer des m3 en km3 on ne divise pas par 1000 mais par 1 milliard ! Ce qui nous donne seulement 12900 km3, soit un peu moins que le Lac Supérieur aux Etats-Unis.
De plus le stock actuel d'eau sur Vénus est de 9,6.1015 kg soit 9400 km3. Ce qui nous fait un total de 22300 km3, un peu moins que le Lac Baïkal en Russie.
Après on reprend en ratio h=V/S et on obtient 4,8 cm d'hauteur d'eau (donc tu as dû refaire une erreur de calcul).
En reprenant l'application cela me donne une superficie de 70000 km2, l'équivalent du Lac Victoria en Afrique. Soit 0,015% de la surface de Vénus.
Donc le mot "océan" est mal choisi dans ce cas et puis 300000 ans pour un tel résultat, je pense que ça découragerait pas mal d'investisseurs.
Surtout qu'avec la méthode dont j'ai parlé il suffit d'une flotte de vaisseau suffisamment importante pour éviter de nombreux aller-retour, et avec les nouvelles méthode de propulsion le voyage ne devrait plus durer si longtemps (cf VASIMR). Le seul inconvénient sera de construire des vaisseaux assez grands pour ce type de transport, mais nous devrions pouvoir les construire bien avant 30000 ans.
Sinon pour ce qui est du détournement d’astéroïde, il est vrai que d'assez gros astéroïdes pourraient créer un long "hiver" et donc refroidir Vénus. Mais la faible présence de cythérocroiseurs de grand volume est un problème (le plus volumineux est Phaeton ayant pour diamètre 5,1 km et pour masse 1,4.1014 kg) et déplacer des astéroïdes de plus de 10 km jusqu'à Vénus reste difficile même avec une technologie plus avancée.
Après cela pourrait être une méthode complémentaire.
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