Question concernant l'exobiologie.
Que donnerait une vie sur une planète sans prédation?
Connaissez-vous des recherches en cours ou menées sur ce sujet?
Merci beaucoup de répondre.
Belle journée à tous
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Question concernant l'exobiologie.
Que donnerait une vie sur une planète sans prédation?
Connaissez-vous des recherches en cours ou menées sur ce sujet?
Merci beaucoup de répondre.
Belle journée à tous
BONJOUR à toi,
Encore faut il avoir de quoi se nourrir ! On est TOUJOURS le prédateur de qq'un ou de qq chose .
Tu "limites" la prédation..à quel...niveau ??
Bonne journée
Connais toi toi-même (Devise de Socrate inspiré par Thalès)
J'imagine que ce que tu envisages c'est un réseau trophique avec uniquement
producteur primaire (végétaux) -> consommateur primaire (herbivore)
--------------v--------------------------v-------------------------------
décomposeurs (bactérie, champignons...)
donc sans consommateur secondaire / tertiaire / etc
Ça me parait difficile à conceptualiser.
On peut résumer le phénomène vivant par le fait d'extraire de l'énergie libre du milieu pour reproduire sa structure. La structure résultante, la cellule, est un concentré d'énergie et il est donc très rentable de consommer directement cette énergie (hétérotrophie) plutôt que de l'extraire du milieu (autotrophie). L'hétérotrophie peut se faire soit par consommation de végétaux/champignon/micro-organisme (on va regrouper ça sous le terme herbivore) soit par celles d'animaux, ce qui recouvre la prédation (l'organisme source disparaît), le parasitisme, commensalisme ou symbiose (le tout formant un continuum de situations où l'organisme source persiste). Le détail des implémentations naturelles de ce schéma général nous montre une diversité de "savoir faire" extrêmement étendue. La prédation n'est qu'une classes de savoir faire parmi tant d'autres.
Pour imaginer un monde sans prédation, il faudrait en gros envisager que les consommateurs primaires soient radicalement toxiques, en fait. C'est à dire, en d'autres termes, qu'aucun "savoir faire métabolique" ne parviendrait à les utiliser comme source d'énergie, sauf éventuellement après leur mort (sinon la chaîne trophique est ouverte). Pas inimaginable en soi (pour de la SF par exemple), mais difficile à conceptualiser en restant réaliste, dans le cadre de l'exobiologie.
Dernière modification par Gilgamesh ; 15/12/2013 à 13h29.
Parcours Etranges
De surcroît, ces consommateurs primaires radicalement toxiques, après leur mort, se décomposent et polluent le milieu ambiant. Les toxines se retrouveront dans l'eau et la végétation, pour empoisonner les autres consommateurs primaires.
Pas obligatoirement Andrei, il suffit par exemple que leur cellules contiennent un compartiment riche en enzymes lytiques, enzymes qui se libèreraient indifféremmentà la consommation et/ou à la mort de l'organisme; ces enzymes se dégraderaient ensuite plus ou moins rapidement ne polluant pas leur environnement. (je te laisse le soin de faire le parallèle évident avec des mécanismes existant dans notre propre biosphère)
Dernière modification par dr.Garou ; 20/12/2013 à 13h26.
Bonjour,
parler de Vie sans prédation n'est pas spécialement exotique.
Des bacteries se développant sur un milieu nutritif sont un exemple de ce type de vie tout ce qu'il y a de plus banal.
La notion de "prédation", même vu de manière très large (bacteriophage par exemple) est par ailleurs très arbitraire et dépend du concept d'individualité et de lignées.
Une chose en tous cas parait évidente, c'est qu'une absence de prédation correpond à une absence de contrainte évolutive sur l'individu et sur la lignée dans les conditions de vie connues sur Terre.
Si une vie "exotique" simple de ce type devait donc évoluer vers une vie "exotique" plus complexe, il faudrait un "moteur" à la "spéciation" qui ne soit pas basé sur la concurrence pour le biotope (vu très large ici également).
Ce type d'organisme(s) serait "unique" (probablement multiforme), capable de réassociations coopératives, et évoluerait grace à une pression de selection qui proviendrait exclusivement de l'environnement.
Ceci implique que l'association soit toujours plus avantageuse que la concurrence des formes.
Ou mieux dit... que le retour de baton de l'environnment soit très rapide pour les formes "malignes" qui s'écarteraient du principe (avantageux) associatif, ce qui les ferait disparaitre avant que les lignées indépendantes ne puissent submerger la forme coopérative.
D'ailleurs, et pour voir le bon côté de choses, si on continue a exterminer toutes les espèces sur Terre, on finira pas devenir une forme de vie sans prédation.
Bonjour,
Je me suis également posé ce type de question, mais sans faire une fixation sur cette affaire de prédation. Dans l'évolution des espèces que nous connaissons de mieux en mieux, d'une certaine façon et en faisant court on peut dire que l'apparition de la sexualisation a créer la mort. Ce qui est facheux.
Est-il envisageable, en restant dans le "protocole terrien" (carbone, oxygène,....)que sur telle ou telle exoplanète cette sexualisation puisse être évitée tout en conduisant néanmoins à des organismes pensants ?
A ce titre, vous observerez le manque d'immagination de notre science fiction, où il suffit de constater que nos futurs amis ou adversaires sont bipèdes et tout comme nous dotés d'une symétrie. Souvent ils sont affûblés de n "appendice pendouillant" pour les rendre plus moches mais ça s'arrête las. Visiblement il est très difficile de penser autrement.
Cdt.
Bonjour
Faut lire plus de science-fiction !A ce titre, vous observerez le manque d'immagination de notre science fiction, où il suffit de constater que nos futurs amis ou adversaires sont bipèdes et tout comme nous dotés d'une symétrie. Souvent ils sont affûblés de n "appendice pendouillant" pour les rendre plus moches mais ça s'arrête las. Visiblement il est très difficile de penser autrement.
Cdt.
dont "La faune de l'Espace" de Van Vogt, ou de A.C. Clarck: "La cité et les Astres" où il y a une créature aquatique pensante qui a un cycle de vie cellules dissociées puis une phase où les cellules se réagrègent la dite créature n'étant dotée ni de bras ni de jambes, le même A.C. Clarck imaginant un être vivant et pensant sous la forme d'un nuage de matière "Le nuage noir" sans compter le très connu Asimov qui imagine des étoiles comme êtres pensants aimant et protégeant la vie qu'ils abritent sur leurs planètes.
Bonjour,
Je vais m'y mettre de ce pas
Cdt.
Il y a les plantes carnivores et celles qui parasitent les autres plantes .
J'avais vu un reportage sur les plantes carnivores, celles que j'avais vu sécrete un mucus pour attirer les insectes comme les mouches, su la paroi interne de la plante il y a des cils. Si la mouche ne touche qu'un CIL il ne se passe rien, mais si dans les 20 secondes suivantes elle en touche un deuxième, la plante se referme et les excroissances forment comme des barreaux d'une cage et la digestion commence.
Cordialement
Zefram
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
Bonjour,
Je repose la question à ma façon : imaginer un biotope où les organismes vivants tireraient leur énergie uniquement du milieu ("autotrophes" selon la terminologie de Gilgamesh), ainsi les végétaux pratiquant la photosynthèse, les bactéries des fumeurs noirs (ou des organismes tirant leur énergie d'une radioactivité naturelle ?) ?
Et ce, sans qu'aucun organisme "hétérotrophe" soit apparu ?
Une autre éventualité ne pourrait-elle pas être qu'aucune mutation génétique n'aurait produit des organismes prédateurs viables ?
Soit parce qu'aucune mutation aléatoire n'aurait conduit dans cette voie, soit parce qu'aucun organisme prédateur ne se serait révélé viable pour diverses raisons sans lien avec leur alimentation ?
C'est peut-être évident, mais la chose m'échappe. Pourriez-vous préciser ? Merci...
Paminode,
: seul exemple à notre disposition, le biotope Terrestre n'a eu aucun problème pour générer des prédateurs viables (ou des parasites), que ce soit viraux (cas de l'hépatite D), bactériens (bdellovibrio), chlamidiae, champignon (aspergillus), plantes (gui), animaux etc,...Une autre éventualité ne pourrait-elle pas être qu'aucune mutation génétique n'aurait produit des organismes prédateurs viables ?
La moindre mutation, à priori délétère peut en fait transformer un organisme en prédateur, parasite ou symbiote. Même sans mutation, certain saprophytes peuvent facilement se convertir en prédateurs ou parasite si l'occasion se présente,...
Concernant le propos de xoxopixo, il est un peu excessif: une absence de prédation ne signifie pas une absence de contrainte évolutive, puisque l'environnement en est une au travers des ressources qu'il mets à disposition,... ressources qui ne sont bien évidement jamais infinie; cela dit, sans concurrence, l'évolution se trouverait privée de l'un des moteurs essentiel de son évolution, puisqu'il n'y aurait plus de risque de se faire dépasser.
Salut,
Il en est de meme pour les euglenes, qui passent d'autotrophes chlorophyllien lorsque la lumiere est abondante, a predateur phagocyteur quand cela est necessaire.
T-K
If you open your mind too much, your brain will fall out (T.Minchin)
Vie sans prédation = pas de vie
Bonjour roderlogue et bienvenue sur les forums Futura-Sciences,
Je constate que la tres grande majorite de la vingtaine d'intervention que tu as faite dans des discussions diverses jusqu'a present ont un interet tres limite vis-a-vis de la discussion.
Je te rappelle a tout hasard qu'en t'inscrivant, tu as accepte la charte de ce forum ou le t'chat (et cela inclut les interventions sans interet) sont proscrites.
Merci d'en tenir compte,
Pour la moderation,
T-K
If you open your mind too much, your brain will fall out (T.Minchin)