pour la fusée c'est donc l'errance spaciale infinie sauf à avoir cogité une trajectoire + les perturbations en cours de route( champs gravitationnels) pour atteindre un quelque part ou au contraire continuer une errance infinie comme un vagabondage sans finEnvoyé par mach3
Alors en pratique, il suffit juste que les moteurs fournissent une accélération supérieure à l'accélération de la pesanteur pendant suffisamment longtemps. Il arrivera alors un moment où la vitesse de la fusée dépassera la vitesse de libération à cette altitude (rappel : la vitesse de libération diminue avec l'altitude). Il est de plus contre-productif de prendre trop de vitesse tant qu'on est en-dessous des 30-40km d'altitude, l'atmosphère est encore trop épaisse et l'énergie dépensée servirait plus à compenser les frottements qu'à accélérer la fusée. Le plus marrant, c'est que dès que la vitesse de libération est dépassée, on peut couper les gaz, la fusée continuera à avancer ad vitam (à moins qu'elle ne rencontre quelque chose sur son passage).
Il faudrait quand même une sacré élévation de température pour que la Terre perde rapidement et significativement son atmosphère de ce simple fait. La dépendance est en, avec T la température en Kelvin. Cela veut dire que pour une température 4 fois plus élevée que l'ambiante (293*4 = 1172 K), soit environ 900°C, la vitesse moyenne des molécules est juste doublée. La fuite, très lente, déjà existante, ne serait que doublée.
Pour que la vitesse soit multipliée par 20 (et ainsi avoir une portion significative de molécules ayant une vitesse supérieure à la vitesse de libération), il faut que la température soit multipliée par... 400! Ca fait dans les 120 000 °C ! (pour mémoire, à la surface du soleil c'est 6000°C)
m@ch3
ah la poésie des sondes spatiales....
on ne parle pas assez de poésie sidérale
pour la température de la terre malade d'un coup de chaud
pas trop de souci coté perte d'atmosphère ou évaporation des océans
par contre déluge prévisible si on exagère
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