Hello,Bonsoir,
En fait, la première source (Fernandes et al., 1998) de l’article Wikipédia en anglais pour la luminosité d’Eta Cassiopeiae B donne une valeur comprise entre ~5,37 et ~7,76 % de la luminosité solaire (valeur privilégiée à ~6,46 %) et une température de 4036±150 K. La seconde source (Johnson & Wright, 1983) en revanche (dans laquelle l’étoile est mentionnée sous le nom de GJ 34B), donne un rayon de 0,66 fois le rayon solaire, mais une température de seulement 3829 K (sans préciser les marges d’erreur).
Du coup, tu as raison, je ne pouvais effectivement pas utiliser la loi de Stefan-Boltzmann avec des sources qui donnent des résultats aussi différents pour la température. Toujours retourner aux sources de l'article plutôt qu'à l'article lui-même.
Cela me paraît cohérent. En effet, si la luminosité est le seul critère connu, ou en tout cas le moins controversé (ce qui est logique en astrophysique), alors la distance moyenne à l’étoile serait soit de ~34,67 millions de kilomètres pour la limite basse (5,37 %) ou de ~41,68 millions de kilomètres pour la limite haute (7,76 %), en prenant l'unité astronomique (149.597.870,7 km) comme référence.
Cordialement.
Je ne connaissais pas la loi de Stefan-Boltzmann.
Du coup je vais partir sur une distance de 40 millions de km pour avoir un chiffre rond et qui reste cohérent.
Merci pour ton aide
“La réalité n'est qu'une illusion, bien que très tenace.”
En fait non : très très éloignées, les étoiles binaires peuvent avoir des planètes stables et indépendantes des influence de la jumelle. Très très proches, on peut avoir un système planétaire autour du centre de masse des deux étoiles. Entre les deux ? C'est le bordel ! Pléthore d'orbites irrégulières et instables, rien qui permette d'avoir une grosse lune pour malaxer la croûte avec régularité et avoir plus de failles tectoniques avec hydrothermalisme que de chaines à volcanisme "magmatique" de surface bien baveux, souvent les planètes finissent par tomber vers l'une ou l'autre des étoiles jumelles quand elles ne sont pas simplement éjectées selon toutes les simulations possibles.
J'ai perdu le lien mais dans les vieilles pages de ces forums, il doit être possible de retrouver un site de simulation des orbitales en fonction d'une position initiale et de l'impulsion. Ou encore plonger dans les publications scientifiques. Pas trop mal vulgarisé sur Wikipédia : https://en.wikipedia.org/wiki/Habita...y_star_systems
A retenir aussi : plus la vitesse de rotation de la planète est faible, plus faible risque d'être le champ magnétique... s'il parvient à s'enclencher. On sait expliquer le géomagnétisme actuel mais guère comment tout a débuté. On sait seulement qu'il faut une graine metallique solide dans un noyau métallique liquide, de tel sorte que la graine reste en place avec un mouvement un minimum asynchrone par rapport à la rotation des couches supérieures de la planètes (noyau liquide, puis manteau). C'est ainsi qu'on obtient par effet dynamo un champ magnétique. Or certaines très petites planètes pourraient conserver un noyau entièrement liquide (à l'instar de Mars). De fait, je ne sais pas à quel point la taille compte dans l'enclenchement du magnétisme et sa conservation, mais ça pourrait bien forcer à réhausser un peu la masse minimale pour une planète habitable. De même que sa distance à l'étoile-mère. De même qu'il vaut mieux des journées (très) courtes aussi (rotation oblige).
A noter aussi : avoir une histoire riche en gros impacts peut aider d'une part à avoir un moment cynétique élevé pour la rotation, d'autre part à obtenir des satellites de taille conséquente par rapport à la planète-mère (Lune, Charon, etc).
Hello,
Merci pour ces précisions
Dernière modification par JPL ; 15/12/2021 à 16h40. Motif: Suppression d’une citation inutile
“La réalité n'est qu'une illusion, bien que très tenace.”